C’était au cours de la deuxième édition du Forum de l’Entrepreneuriat tenue ce mardi à l’Assemblée nationale. Les travaux étaient placés sous le thème: « Impact et exigences des grands projets structurants sur l’entrepreuneuriat territorialisé et l’emploi décent : cas du barrage de Nachtigal ».
Portée par son président, Célestin Tawamba, le GICAM a plaidé pour la mise en valeur de l’expertise locale dans les projets du pays. Selon Célestin Tawamba, « il est inadmissible que le Cameroun continue à solliciter l’expertise internationale pour la plupart des projets ». « Dans les projets structurants, on veut la co-traitance et non la sous-traitance, il faut changer de paradigme. Le plombier, le soudeur, le carreleur ou le chaudronnier doivent cesser d’être des métiers de la honte, il faut en faire des professions » a-t-il insisté.
Opportunités du barrage de Natchigal
Réalisé à 57,9%, les jeunes formés ont la possibilité de saisir les opportunités liées à cet ouvrage qui a permis de recruter près de 3000 emplois locaux entre 2019 et 2022.
Les échanges du 2e Forum de l’Entrepreneuriat étaient conduits par le
1er vice-président de l’Assemblée nationale, Hilarion Etong. Ils ont abouti à des recommandations qui visent entre autres:
– une formation adaptée aux besoins du marché;
– une meilleure prise en compte des experts locaux dans les projets structurants;
– une implication effective des collectivités territoriales décentralisées;
– une co-traitance avec les entreprises en charge des projets au lieu des sous-traitances.
En rappel, la première édition dudit Forum a adressé la difficile équation d’accès des jeunes aux financements.