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Cameroun : Le journaliste Armand Okol échappe à la mort dans un accident

Son petit véhicule de fonction a reçu de plein fouet sur le flanc droit un choc d’une violence inouïe. En intégralité le témoignage glaçant du rescapé et de ce miraculeux qui vient d’échapper à la mort le premier jour de l’année 2022 à Yaoundé.

Lire ci-dessous, son témoignage.

JE VIENS D’ÉCHAPPER DE JUSTESSE À MA FIN TERRESTRE.

Le pire a été évité de justesse. J’étais sagement garé dans la position visible en images. J’attendais un guide pour me conduire à une cérémonie de port de galons d’un officier supérieur de la Gendarmerie Nationale. Je n’ai même pas fait deux minutes d’attente stationné, moteur éteint, que mon petit véhicule de fonction a reçu de plein fouet sur le flanc droit un choc d’une violence inouïe. On apprendra plus tard que le taxi auteur de l’accident a perdu ses freins. Je suis entré dans les vaps pendant une bonne dizaine de minutes. Les témoins de la scène ont heureusement accouru avec promptitude, d’abord pour secourir les occupants du taxi, puis mon collaborateur et moi. Nous n’avons eu la vie sauve que grâce au poteau en fer de l’affiche publicitaire qui a ralenti le choc qui nous aurait tous précipité vers le ravin situé à 50 cm environ des roues de mon instrument roulant de travail. Il y’a aussi lieu de me réjouir de ce qu’au moment du choc, j’avais ma ceinture de sécurité bouclée, car pour dire vrai, le choc était particulièrement effroyable.

Je rends grâce à Dieu d’avoir épargné nos vies, mais davantage celles des occupants du taxi jaune qui se seraient inévitablement retrouvé dans le ravin. Et bonjour l’hécatombe. Mais le vrai choc que j’ai reçu c’est celui d’avoir appris de la dame qui a pris le taxi en course qu’elle revenait ainsi de l’hopital avec sa fille pour une chimio. J’en suis chagriné jusqu’à l’instant, j’implore le Dieu tout puissant d’être à son secours. Je n’ai pas non plus pu demander au chauffeur ce qui s’est passé car il était complètement sonné moralement. Mon patron informé de la situation m’a passé un coup de fil pour s’enquérir de l’état de mon collaborateur et moi. Et après lui avoir fait le compte rendu de la situation, il a instamment instruit qu’on laisse partir les protagonistes de l’accident et que nous soyons immédiatement conduits à l’hôpital d’où je vous écris. Plus de peur que de mal, mis à part quelques douleurs aux côtes et quelques écorchures, rien de grave à signaler pour l’instant.
Mais de grâce je vous exhorte à prier pour moi. Je ne suis pas superstitieux mais une voix raisonne dans mon esprit pour me dire que ce drame qui nous a épargné en ce premier jour de l’an n’est sans doute pas anodin, et que c’est Dieu qui s’en est personnellement interposé. Je me remets donc humblement à lui.


Merci pour vos prières.
Armand Okol, le rescapé.