Cameroun : Le ministre de la Santé publique accusé de racketter les commerçants

Selon la Ligue camerounaise des consommateurs (Lcc, plus puissant regroupement local des consommateurs), les descentes des agents du ministère de la Santé publique dans les marchés, ne sont pas conformes aux dispositions de la loi en matière de contrôle des normes et qualité au Cameroun.

Les descentes inopinées des agents du ministère de la Santé publique à l’effet de contrôler, les normes et la qualité des produits alimentaires de première nécessité vendus dans les marchés suscitent une polémique au Cameroun.

Les activistes de la LCC, estiment que les agents du ministère de la Santé publique outrepassent leurs prérogatives. « Nous avons remarqué que le ministère de la Santé publique a quitté les hôpitaux pour venir dans les marchés dans le but de contrôler les denrées alimentaires. Cela ne relève pas de leurs missions. Le ministre de la Santé Publique a été mal conseillé par ses collaborateurs », déclare Delor Magellan Kamgaing le président de la LCC. Selon l’activiste camerounais, le contrôle des normes et de la qualité des denrées alimentaires est réservé aux agents de l’Agence des normes et qualité (Anor). « 

La loi est claire. Le contrôle de la qualité des denrées alimentaires est réservé aux agents de l’Anor. Le ministère de la Santé publique n’a pas prérogative pour effectuer des descentes de contrôle des denrées alimentaires dans les marchés », poursuit-il.

Rackets

Au ministère de la Santé publique joint mercredi soir, l’on explique les descentes inopinées dans les marchés par le souci de veiller à la qualité des denrées alimentaires à la veille des fêtes de fin d’année. Des explications que la LCC balaie du revers de la main.

Pour la puissante organisation de défense et de protection des consommateurs camerounais, les agents du ministère de la Santé publique sont à la recherche d’argent. « Les agents du Ministère de la Santé publique veulent simplement se remplir les poches. Leur place est dans les hôpitaux à côté des malades« , conclut Delor Magellan Kamgaing.

Les pouvoirs de l’Anor (l’Agence des normes et de la qualité) ont été renforcés en mars dernier par un texte du chef de l’Etat qui réorganise cet organe. Selon l’article 3 de ce décret, l’Anor a pour mission de  » contrôler la qualité des produits sur les marchés » en liaison avec les administrations concernées, notamment le ministère du Commerce.

Le texte du 19 mars 2019, prescrit à l’agence dirigée par Charles Booto à Ngon, de veiller à la protection des consommateurs en veillant à la qualité des produits vendus dans les marchés camerounais.

 

koaci

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