Maurice Kamto est libre, avec ses alliés politiques et certains militants du MRC, c’est à la faveur d’une décision du chef de l’Etat. Il a une pensée très forte pour le 1er vice-président de son parti, Mamadou Mota, resté en prison.
Parmi les militants du MRC encore en détention, figure Mamadou Yacouba Mota. Le numéro 2 parti. Il été condamné à deux ans de prison ferme dans le cadre des émeutes survenues à la prison centrale de Yaoundé en juillet dernier.
Une situation qui constitue l’une des préoccupations de Maurice Kamto. Dans une interview accordée au journal Le Jour du 16 octobre, l’avocat-politicien est revenu sur le cas de son camarade politique : « ce monsieur est héroïque, il a forcé mon respect, je n’irais pas dans les détails, mais très peu de Camerounais peuvent endurer ce qu´il a enduré, avec autant de dignité et de courage », indiquant connaitre la raison de l’acharnement du régime envers Mamadou Mota. « Nous savons pourquoi on le cible particulièrement, nous savons pourquoi on broie Mota, pourquoi on veut le maintenir en prison, pourquoi on veut détruire sa famille ».
Lé président « élu » (selon les militants du MRC) semble expliquer que les malheurs de Mota sont dus à ses origine : « Je crois que ceux qui dirige notre pays, auraient bien voulu que l´on montre que rien ne se passe de ce côté du pays, que les camerounais du septentrion ne se sentent pas concernés, qu´ils sont très content de ce qui se passe dans le pays, et on aurait dit très rapidement, c´est une affaire des personnes agitées du Sud, pour ne pas dire d´une certaine région ».
Mota a montré la force de ses convictions. Raison pour laquelle Maurice Kamto dit vouloir continuer à lui rendre des témoignages. « je dirais jusqu´à la fin de mes jours, parce qu´il m´a montré que je pouvais avoir une vraie fraternité avec un compatriote, qui justement géographiquement, est situé à 1500 km du lieu où je suis né, il a montré qu´il pouvait payer un prix aussi fort à cause de sa proximité et de son engagement auprès d´un compatriote qui, à 1500 km de là où il est né »