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Cameroun-Marché Congo : la livraison des boutiques annoncée pour fin 2018

L’assurance est donnée par Brigitte Soppo Ngalè Epse Tsobgny, présidente directrice générale de l’entreprise adjudicataire du marché. Une visite vient d’être effectuée sur le site.

La descente sur le chantier de construction du marché Congo à Douala dit long sur l’état d’avancement des travaux. Lesquels ont repris depuis le 31 janvier 2018. Des ouvriers à pied d’œuvre, des bruits de marteau ci et là, des engins plus loin, des manœuvres faites de part et d’autre de ce vaste chantier, font foi de la détermination du staff dirigeant pour la clôture des travaux.

A en croire Brigitte Soppo Ngalè Epse Tsobgny, « notre objectif est que d’ici fin 2018, les commerçants sinistrés puissent entrer en possession des clés de leurs boutiques. Nous remercions notre partenaire la Communauté urbaine de Douala qui a voulu qu’une fois les travaux achevés, ce soit les vendeurs sinistrés qui soient les premiers à occuper les espaces ».

Au Cours d’une récente descente pour une évaluation, la compatriote responsable de l’entreprise adjudicataire du marché Congo a dit son indignation face aux fausses déclarations, aux injures et aux fausses informations qui ont circulé depuis que sa société a soumissionné ce projet dans le but d’assister la Communauté urbaine de Douala. « Il n’y a jamais eu de mauvaise foi de notre part, encore moins d’arnaque. Au contraire, nous avons été floués par les Américains qui ont usé de toutes sortes d’astuces pour que nous leur cédions ce projet. Face à notre refus, ils ont mis en marche un rouleau compresseur, une campagne de sabotage pour nous abattre ».

Éclairages

Estimant qu’il est temps de dire la vérité dans cette affaire et qu’il y a un temps pour se taire et un temps pour parler dans la vie, l’interlocutrice déclare : « tous ceux qui m’ont doublé, chacun va venir rendre des comptes. Nous avons eu tant d’obstacles sur le terrain au départ. Des entraves humaines comme soulignées ci-haut, mais aussi des obstacles liés à la nature du sol ici sur le site. Il a fallu reprendre toutes les études à zéro, acheter de nouveau du matériel de pointe qui convienne au sol, reconstituer des équipes de sous-traitants, revoir les massifs, surmonter les batailles économiques, pour relancer comme vous pouvez le constater la construction du marché Congo ».

Maintenant que c’est chose faite, les commerçants concernés d’ailleurs présents sur les lieux lors de notre passage, n’ont pas masqué leur joie. « Nous ne savions pas que les choses étaient si compliquées et que Mme Soppo Ngalè Epse Tsobgny était plutôt la victime et non la coupable. Nous la remercions pour ces éclairages qui nous redonnent espoir. Vivement que Dieu lui vienne en aide et que l’on entre enfin dans nos boutiques modernes », lancent des marchands les yeux étincelant, la mine radieuse. Le marché Congo relooké, une fois la construction achevée, va tourner complètement le dos à la promiscuité qui le caractérisait.