Sam Séverin Ango a situé sa pensée dans son réel contexte.
Sam Séverin Ango a pris part à l’émission 7Hebdo sur STV ce dimanche 28 août 2022. Au cours de ce programme à forte audience sur cette télévison privée qui émet depuis Douala, capitale économique, le journaliste Sam Sévérin Ango a confié que l’ex Lion Indomptable Lucien Mettomo lui a accordé une interview dans laquelle il déclarait «qu’il n’y a pas de capitaine dans le bateau Fecafoot».
Seulement, l’ancien international camerounais a rapidement réagi, apportant un démenti formel: «Au cours d’un débat télévisé sur la chaîne STV ce dimanche 28 Août 2022, un certain Sam Severin Ango a affirmé que je lui aurais accordé une interview dans laquelle j’aurais affirmé « qu’il n’y a pas de capitaine dans le bateau Fecafoot ».
«Je tiens à apporter un démenti formel à ces allégations pour la simple et bonne raison que je n’ai jamais accordé d’interview à ce Monsieur », a balayé d’un revers de la main l’ancien défenseur camerounais.
Avant de brandir une menace ferme contre le journaliste globe-trotter, desormais en service à ABK radio. « Par ailleurs, je tiens à prévenir le Sieur Ango qu’en cas de récidive de propos mensongers me mentionnant, je me verrai dans l’obligation de recourir aux dispositions légales pour ce qui est de propos mensongers ».
Pour finir, Lucien Mettomo a réitéré son soutien à l’équipe conduite Samuel Eto’o Fils : « Il me semble également important de préciser qu’en ma qualité de Vice-Président du Synafoc, j’apporte mon soutien indéfectible et inconditionnel à l’exécutif actuel de la Fecafoot dont l’ambition est de mettre le footballeur au centre de l’équation »
Sam Séverin Ango n’est pas resté le marbre face à cette sortie musclée de Lucien Mettomo.
Dans une lettre rédigée et parvenue à notre rédaction, il explique notamment qu’il parlait plutôt d’une interview qu’il avait réalisée avec l’ex joueur de football à l’époque où il travaillait pour Canal 2 International.
«Je peux comprendre qu’en cette période de déliquescence continue de notre univers camerounais, même des esprits éclairés en soient à vouloir protéger leurs acquis, désormais incapables de discernement. Je ne te reconnais plusCher Ami. Je t’ai évoqué aujourd’hui dans 7HEBDO, plutôt dans le bon sens, en souvenir de ce que tu avais dit à l’époque sur mon plateau de Canal2 à MARDI FOOT. C’était juste une figure de style, dont l’interprétation viciée et tronquée contribue plutôt aujourd’hui vouloir travestir volontairement ma pensée.» a ecrit notre confrère.
Lire la lettre-réponse intégrale de Sam Séverin Ango à Lucien Mettomo
MA RÉPONSE À LUCIEN METTOMO, FOOTBALLEUR,
Mon Frère et Ami, Cher Lucien,
Notre Pays est en perte de valeurs, la société va à vau l’eau, et je peux comprendre qu’en cette période de déliquescence continue de notre univers camerounais, même des esprits éclairés en soient à vouloir protéger leurs acquis, désormais incapables de discernement. Je ne te reconnais plus, Lucien, et je suis désolé que j’ai à te le dire dans un moment pareil où tout le monde est comme délibérément plongé dans l’ignorance, et où, moi je suis endeuillé. Je vais te le dire quand même, je suis déçu, parce que toi, au moins avec qui nous étions capables de discuter agréablement sur la compréhension des choses. Tu n’as certainement pas été un des tout meilleurs de ta génération mais avouons que tu as eu une belle petite carrière, partant de Océan de Kribi, tu as pu terminer en Allemagne, après un bon passage en France, à Saint Étienne. Une année, tu as été le meilleur défenseur de Ligue 2 en France, dans Les Trophées UNFP du Football.
Je m’en souviens. Je me souviens des innombrables émissions faites avec toi, parce que pour moi, tu savais parler à la presse. À LTM, à Canal 2, je t’ai plusieurs fois reçu, et L’émission dont je parlais sur STV a eu lieu à Canal2 International dans le programme culte que je présentais, MARDI FOOT, et là, tu parlais de Jules NYONGHA, qui t’avait mis à la touche, tu avais la langue dure, tellement ta non sélection sonnait comme une grosse injustice, et moi j’étais là pour te donner l’occasion de rebondir, parce qu’il faut dire que ta venue en sélection n’était pas toujours garantie. Rigobert SONG était là pour te faire ombrage. Comment tu peux feindre d’oublier cela, aujourd’hui. Comment oublier qu’en 2003, en Coupe des Confédérations FIFA j’étais avec vous dans le groupe, tu partageais la chambre avec Marc Vivien FOE, et que la veille du Match fatidique, bien avant d’aller à L’ETRAT, à Saint Étienne, c’était moi, le maître des Cérémonies de la Conférence de presse d’avant match, la REINE ASTRID,HÔTEL, de Lyon.
Marco n’était pas descendu de la chambre, déjà souffrant. En 2004, à la CAN de Tunisie, je me souviens que tu étais parmi les premiers à rentrer, après notre élimination. Avec L’AFC de Feu David MAYEBI, devenu SYNAFOC, vous êtes arrivés bien après, parce le SYNAFOC dont tu te prévaus aujourd’hui est bien ma Maison mère. Nous y avons fait du chemin, toi, moi, Boney Philippe. (…) Toi, NJITAP, et autres aviez le devoir de protéger l’héritage, Hélas, vous n’êtes pas à la hauteur et on vous demandera des comptes, En attendant tu peux renier un vieil ami, aujourd’hui parce que comme beaucoup d’autres, vous êtes dans le déni de la réalité et espérez tous une place au Soleil. C’est votre droit, Cependant ce n’est pas une raison pour refouler une si longue et belle relation, Cher Ami. Je t’ai évoqué aujourd’hui dans 7HEBDO, plutôt dans le bon sens, en souvenir de ce que tu avais dit à l’époque sur mon plateau de Canal2 à MARDI FOOT. C’était juste une figure de style, dont l’interprétation viciée et tronquée contribue plutôt aujourd’hui à vouloir travestir volontairement ma pensée. Et c’est ainsi que fonctionne L’Empire. À travers des ragots, on ne saurait bâtir une philosophie de vie. Nos Aînés,et compagnons, David MAYEBI, et L’Ambassadeur ROGER MILLA, respectivement endeuillés en2003, pour le premier, de sa Mère, et ,en 2004, pour le second, de son épouse, nous avaient laissé une leçon de vie. Même en période difficile, on doit rester fort, car, disait Charles De Gaulle, le caractère est la vertu des temps difficiles.