Le journaliste camerounais installé en France pense que la justice devrait sévir.
Porté disparu dans des circonstances floues depuis plusieurs jours, Martinez Zogo a été retrouvé mort dimanche 22 janvier à Ebogo, une localité située à 15 kilomètres au de la ville Yaoundé.
Martinez Zogo, 51 ans, était le directeur général de la radio privée Amplitude FM, basée à Yaoundé, et présentait une émission à très forte audience appelée « Embouteillage ».
Quelques jours avant son enlèvement, Martinez Zogo a défrayé la chronique, avec des sujets sur les détournements massifs de fonds publics, mettant clairement en cause des hautes personnalités de la République, et un sulfureux homme d’affaires, propriétaire d’un groupe média à Yaoundé.
Pour l’heure, le mystère demeure entier sur ce crime crapuleux.
L’opinion publique nationale et internationale s’est indignée dénonçant un acte odieux qui ne saurait rester impuni.
Le célèbre journaliste Alain Foko, a invité la justice camerounaise à prendre ses responsabilités.
Dans un message sur son compte twitter, le présentateur de l’émission Mediaş d’Afrique sur RFI ecrit : « On croyait avoir touché le fond, mais l’assassinat du journaliste Martinez Zogo avec des méthodes de la mafia nous fait craindre que le pire soit à venir. Jusque quand durera cette imposture? Espérons que cette fois ci la justice qui joue la crédibilité du Cameroun fera son travail ».
