« La responsabilité de la crise anglophone revient à la classe politique d’opposition qui a toujours soutenu les extrémistes dans la bêtise ». C’est la quintessence des propos de Jean-Baptiste Martin Amvouna Atemengue tenus le dimanche 18 février 2018 sur le plateau de la télévision Canal 2 dans le cadre de l’émission « Canal Presse » présentée par Bouba Ngomena.
Jean Baptiste Atemengue accuse clairement l’opposition camerounaise de mettre de « huile au feu », raison pour laquelle s’enlise la crise anglophone.
Ce militant du RDPC regrette le fait que la classe politique de l’opposition camerounaise n’a pas souvent été « unanime » sur la nécessité d’un traitement républicain de la crise par l’Etat, ce qui selon lui traduirait la mauvaise foi de ces acteurs politique de l’opposition.
L’auteur de l’ouvrage « Sortir le Cameroun de l’impasse » précise que le dialogue a existé dès le début de la crise mais s’est heurté à l'« agenda caché » de certains acteurs politique de l’opposition.
« Le dialogue a toujours existé pour le gouvernement dès le départ et quand il y a eu des revendications corporatistes, mais on a vu que le problème ne se limitait pas que là…il y avait un agenda caché », estime-t-il.
Jean Baptiste Atemengue ne s’arrête pas là. Il dénonce l’attitude « suspect » des ONG et pense qu’il faut identifier les réseaux de financement des séparatistes anglophones qui selon lui se trouve à l’extérieur du Cameroun.