Pour espérer battre le président sortant Paul Biya à la présidentielle d’octobre prochain, les leaders de l’opposition devraient tentent d’unir leurs forces dans un projet d’alliance. Rester à trouver le candidat qui sera chargé de porter leurs couleurs.
Les leaders de l’opposition le répètent haut et fort : tout ce qui compte est de battre le président Paul Biya (85 ans, et 36 ans au pouvoir) lors de prochaine présidentielle, ceci afin d’obtenir l’alternance et « sauver le Cameroun ». Conscients qu’ils devront unir leurs forces, Reste à trouver celui qui pourrait faire le consensus. Et là rien ne bouge …
Il faut d’ailleurs noter que cette course à la magistrature suprême est marquée par des rivalités entre les acteurs politiques.
Comment croire qu’on pourra être Président de la république quand on n’est même pas capable de construire une coalition?
Maurice Kamto par exemple refuse de participer à la coalition de l’opposition contre le pouvoir en place.
« Le SDF ne reliera aucun parti pour former une coalition en vue de porter un candidat unique de l’opposition pour la présidentielle, sauf si les autres formations politiques décident de l’accompagner » avait indiqué aussi Joshua Osih le 30 avril dernier, lors d’un meeting à Mbouda
Parmi ces principaux personnages politique les plus en vue figure le jeune Cabral Libii, candidat investi par le parti Univers et coordonnateur national du mouvement « 11 millions de citoyens »
Le jeune juriste est l’un des seul, sinon le seul qui jusqu’ici s’est montré très favorable à une véritable coalisions dans la perspective de battre le président Biya.
237actu.com vous propose ci-dessous une autre déclaration de Cabral Libii
Coalisons !!!
Nous sommes en plein dans la période électorale. Au bout des échéances de 2018, le Cameroun restera certainement debout. Toutefois cette année marquera forcément un tournant. Le champ politique enregistre de nouveaux entrants notamment jeunes, le débat d’idées prend de la hauteur, les familles politiques s’affirment avec vigueur, les élections affichent un attrait singulier.
Il m’a été donné de constater que 5 leaders politiques retiennent l’attention de l’opinion: Paul Biya, Cabral Libii, Maurice Kamto, Josuah Osih, Akere Muna. Il n’y a pas de doute, la classe politique se renouvelle et se rajeunit. Cela est d’autant vrai que 4 des personnalités les plus en vue (en dehors du candidat sortant), feront chacune la toute première expérience de l’élection présidentielle. Ce constat couplé au fait que deux d’entre eux sont âgés de plus de 60 ans (donc auront moins de chance de concourir dans 7 ans), fait de 2018 une opportunité pour les dynamiques alternatives. Coaliser est un impératif.
En ce qui me concerne, Je l’affirme avec vivacité, je suis prêt à renoncer à mes prétentions personnelles au profit d’un autre candidat. Mais lequel? Comment le choix du “candidat de tête” peut-il se faire lorsque je suis le seul à affirmer publiquement ma disposition à renoncer? Si je devais m’aligner derrière l’un des 3 autres simplement par convenance personnelle, cela ferait-il coalition? Il me semble que non! Voilà pourquoi je pense que les seules feront l’arbitrage décisif. Je reste disposé et ouvert à toute offre qui peut taire les Ego.
En attendant, 11 millions de citoyens restent mobilisés et continuent à travailler sans relâche à rallier un maximum d’électeurs à ses idées. Nous sommes là aujourd’hui et demain.