La sortie de célèbre écrivain d’origine camerounaise Patrice Nganang après la nomination de Mathias Owona Nguini comme Directeur du Centre d’Études et de Recherches en Dynamiques Administratives et Politiques à l'université de Yaoundé 2 ne s’est pas fait trop attendre.
« Lisons aussi. Nous sommes témoins qu'il a travaillé ici dehors. Mettre tout le peuple anglophone dans la sauce, promouvoir le chantalisme-biyaisme, abandonner ses étudiants, ses propres collègues en prison, les voir être arrêtes à côté de lui et ne rien faire. Je sais, je suis jaloux et aigri, mais je dis la vérité que chacun a vu. Ah, ce pays du fam, et le salaire du mauvais cœur! », a-t-il posté sur son compte Facebook.
Le duel entre ces deux personnages n’a pas encore livré son épilogue. Les deux intellectuels se sont régulièrement opposés sur la toile par des fortes réactions épistolaires
L’on se souvient encore de la tribune « gromologie » très controversée de Mathias Owona Nguni après l’arrestation de Patrice Nganang.
Recruté dans le corps des enseignants de l’université de Yaoundé II (Soa) en 1998, le brillant socio politiste avait trainé avec le grade de Chargé de Cours (CC) pendant 16 ans. C’est finalement en fin 2016 que l’universitaire va passer au rang d’enseignant de rang magistral. Une promotion que d’aucuns vont attribuer à sa participation au colloque sur l’humanitaire de la Première dame Chantal Biya.
Sa nomination donc ce 08 mars 2018 par le ministre de l’Enseignement Supérieur Jaques Fame Ndongo apparait pour certains observateurs comme une consécration pour celui qui était jadis qualifié d’« intellectuel libre ».
