Les chanteurs camerounais dits « sardinard» (terme utilisé par la toile pour qualifier les artistes qui ont soutenu la réélection de Paul Biya) sont interdits de spectacles dans la diaspora.
« Non au boycott des artistes. Rien ne peut justifier une telle intolérance vis-à-vis des choix des autres au point de vouloir aliéner leur liberté. C’est à croire que le soutien de l’initiative de défiance aux institutions est devenu une obligation si l’on ne veut subir la persécution. Nous sommes en plein processus de fascisation de la société camerounaise par des extrémistes populistes», a écrit sur sa page facebook le professeur Claude Abé
Pour dénoncer le holp-Up politico-électoral qui a facilité la réélection de Paul Biya, la diaspora camerounaise a donc entrepris plusieurs actions, parmi lesquelles le boycotte des spectacles des artistes musiciens ayant soutenus la candidature de Paul Biya lors du scrutin du 07 octobre passé
Une nouvelle qui a créé un tollé général au sein de la classe musicale, K-Tino, la chanteuse de Bikutsi très populaire a été l’une des première à réagir, dans un post sur facebook, la « femme du peuple » a déclaré « J’ai ma liberté de choix et d’expression… Ces qui croient me menacer ou vouloir m’interdire quoi que ce soit, vous n’êtes pas encore nés».
Quelques instant après, c’est Roméo Dika, Président national du bureau exécutif du syndicat des musiciens camerounais qui est monté au créneau, l’auteur du titre à succès le « Mari de ma femme » a indiqué dans un communiqué que l’organisation qu’il préside n’avait donné aucune consigne de vote aux artistes.
Il a par ailleurs convoqué les artistes pour une Assemblée Générale extraordinaire le 20 novembre 2018 au palais des Congrès de Yaoundé
Ci-dessous la liste non des artistes « non grata » en occident
