Alors qu’elle projetait « une marche pacifique » à Yaoundé le 03 mai prochain à l’occasion de la journée internationale de la Liberté de Presse, à l’effet d’exprimer leur inconfort et mépris dont elle s’estime victimes, une frange de patrons de presse vient de sursoir à leur mot d’ordre de grève. Ceci fait suite à leur réception ce jeudi 29 avril par le Ministre de la Communication.
Dans un récent article, nous vous signalions le mot d’ordre de grève lancé par le Réseau des Patrons de Presse du Cameroun (REPAC). Dans une correspondance adressée au Sous-préfet de Yaoundé 1er, le Rapac informait de sa descente dans les rues de Yaoundé le 3 mai prochain pour une marche pacifique, à l’occasion de la journée internationale de Liberté de Presse.
A ce jour, plus rien n’y tient. Des sources fiables et concordantes, 237actu apprend que le REPAC a décidé hier, jeudi 29 avril 2021 de surseoir à son mot d’ordre de grève.
Cette décision aurait été prise à l’issue d’une réunion de crise tenue au cabinet du Ministre de la Communication, dans l’après-midi. Si la marche est annulée, après une discussion avec les patrons de presse du Repac, René Emmanuel SADI aurait tout de même accepté de recevoir le 03 mai prochain, leur mémorandum comportant l’essentiel de leurs revendications.
« Une Marche Pacifique » qui était déjà interdite
Il faut signaler cette réunion entre le Ministre de la communication et les patrons de presse a lieu alors le sous-préfet de Yaoundé 1er avait déjà jugé « irrecevable » et intenable le préavis de grève du REPAC pour des raisons « sécuritaires ».
