Cameroun-Secret d’Etat: Pourquoi les documents sensibles de l’Etat inondent -t-ils de plus en plus la toile?

Pourquoi les documents sensibles de l’Etat inondent-t-ils de plus en plus la toile ?

La tentative de réponse à cette question est contenue dans le journal Repère parution du lundi 27 novembre.

Le journal croit savoir que depuis quelque temps, des documents et correspondances administratifs, ayant parfois un caractère très sensible, sont divulgués sur la Toile. Aucune administration n’est épargnée par les fuites. Par le pouvoir des TIC, beaucoup de secrets de l’administration publique camerounaise se partagent désormais sur la Toile. Rien, ou presque, de ce qu’on cachait jusque-là au grand public ne lui échappe plus. En temps réel,

« Depuis quelque temps, presque chaque jour les réseaux sociaux s’affirment comme le réceptacle des correspondances et autres documents émanant de toutes les administrations sans exclusive et ayant parfois un caractère ultra-sensible. Des instructions du président de la République au gouvernement, des bulletins de renseignements frappés parfois du sceau du secret défense, des messages-portés destinés aux unités des forces de défense et de sécurité, des notes diplomatiques…presque tout est divulgué sur les réseaux. C’est-à-dire à travers le monde entier », explique le journal. .

Le journal nous rappelle en même temps que la dernière fuite en date est une correspondance du 20 novembre 2017, à travers laquelle le secrétaire général de la présidence de la République répercute au secrétaire général des services du Premier ministre « les hautes instructions du chef de l’Etat » sur la finalisation de l’avant-projet de loi portant loi de finances pour l’exercice 2018. Ferdinand Ngoh Ngoh indique notamment à Magloire Séraphin Fouda: « Vous voudrez bien porter de 35 milliards de francs CFA à 50 milliards de francs CFA l’enveloppe prévue pour le budget des élections ».

Quelques jours plus tôt, une correspondance signée le 9 novembre 2017 dans laquelle le Minfopra rappelle au DG de l’ENAM l’illégalité de certains actes pris dans la gestion des concours 2017 s’est très vite retrouvée sur les réseaux sociaux, permettant ainsi à l’opinion de se faire une religion sur les batailles que se sont souvent livré les différents DG de cette école très prisée et la tutelle technique. Peu avant, c’est un enregistrement d’une audition de la Direction générale de la recherche extérieure (DGRE), le contre-espionnage camerounais, qui a été divulgué sur les réseaux sociaux.

Selon le journal ceci peut se justifier par le fait des querelles de chiffonnier, des batailles de positionnement, des intrigues, des travers, des haines, des rancœurs, des décisions controversées, des frustrations… Qui alimentent le quotidien de la haute administration. Le phénomène, relativement nouveau, tend même à prendre de l’ampleur

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