Cameroun-SMID : la structure au bord du gouffre ?

SMID

La société métropolitaine et d’investissement de Douala (smid) traverse une période de vaches maigres selon un communiqué de presse du conseil de communauté de la mairie de ville de Douala.

Entreprise existante depuis deux ans déjà, elle tarde visiblement à faire du chiffre et serait au bord d’un dépôt de bilan. C’est le substrat du communiqué de presse du conseil de communauté qui s’est tenu le 31 mars dernier dans le cadre de l’examen du compte administratif de l’exercice clos au 31 décembre 2020.

Ainsi, le communiqué dit je cite: « Après avoir pris connaissance de la situation qui prévaut à la Société métropolitaine d’investissement dont les informations financières disponibles font été d’un résultat d’exploitation déficitaire après plus de deux ans d’activités, d ‘ investissements à l’arrêt et sans perspective de reprise, d’une trésorerie inexistante, ainsi que des charges de fonctionnement disproportionnées, toutes qui ont absorbé la totalité du capital social initial et compromettent la continuité de l’exploitation de cette société  ». Par la suite: « enjoint le maire de la ville de Douala de défendre sans concession dans le cadre des procédures judiciaires en cours, d’une partie, les intérêts de la ville de Douala dont l’engagement financier s’élève directement à environ 2,5 milliards de FCFA , et d’autre part, ceux des petits souscripteurs qui ont été convaincus par l’engagement de la Communauté urbaine de Douala dans ce projet, et qui se retrouvent aujourd’hui sans perspective de retour sur investissements  ».

C’est donc pour dire la situation cataclysmique dans laquelle se trouve cette structure qui a été mise en place lors que le Docteur Fritz Ntonè Ntonè était aux affaires en tant que délégué du gouvernement. Pour la petite histoire, Créée en 2018, a réussi à mobiliser 5,4 milliards de FCFA sur les 10 milliards de sollicités pour constituer son capital social. L’objectif final de la Smid était de mobiliser à terme 1400 milliards FCFA afin de construire certaines infrastructures telles que le «Centre international des conférences de Douala» (12,4 milliards FCFA), la «gare routière multimodale de Bonabéri» (1, 9 milliards), la «Forêt urbaine» située dans la vallée de la Bessékè (2,29 milliards), le «parc des expositions de Douala» pour un coût estimatif de 8,5 milliards FCFA, etc. les projets deviennent conditionnels.

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