Le Pr Justine Diffo est au centre d’un grave scandale de « ventes de places » à l’Agence de Régulations des Télécommunications (ART).
Trois mois seulement à la tête du conseil d’administration de l’Agence de Régulations des Télécommunications, mais son mandat est déjà entaché d’un certains nombre de griefs, notamment des soupçons de corruption qui entourent le dernier recrutement au sein de cette entreprise étatique.
Eclaboussée sur les réseaux sociaux, le Pr Justine Diffo, a même l’objet d’un rappel à l’ordre de sa hiérarchie, le ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng.
En réaction, la présidente de l’ONG More Women in Politics, dans une note confidentielle adressée au ministre des Postes et Télécommunications qui a fuité sur les réseaux sociaux, se défend des accusations de marchandage de places dont elle est accusée.
La juriste soutient notamment qu’elle travaille dans le strict respect de ses compétences et selon les règles de la gouvernance. Elle rappelle également à sa hiérarchie, qu’elle veut durant son mandat, « faire de l’ART d’ici à 2025, une institution robuste et compétitive par la qualité de sa gouvernance, soutenue par des procédures optimales et des indicateurs de performances au service de la croissance économique au Cameroun ».
Par ailleurs, le Pr Justine Diffo, se défendant toujours dans sa note, fait remarquer au Ministre, le comportement véreux d’un administrateur, (Kaldjob Simon) représentant la société civile au sein du conseil, qui est venu la voir pour lui proposer des recrutements contre de fortes sommes d’argent.
Seule une enquête impartiale permettra à l’opinion publique de comprendre les rouages de cette affaire qui continue de défrayer la chronique.