Cameroun-Succession de gré à gré au Cameroun : ce que Paul Biya en pensait il y’a quelques années

SE PAUL BIYA

La question qui a suscité une vive polémique et des répliques épistolaires de la part de certains pontes du régime avec déjà été evoquée par leur leader au cours d’un interview accordée à France 24 en 2007.

En effet, selon le président Paul Biya, l’option d’une succession gré à gré, n’est pas à son goût, contrairement à ce que semble annoncé le leader du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) Maurice Kamto. Il le dit fort à propos à travers ces termes :« Nous avons fait tous ces efforts pour bâtir une démocratie. Le moment venu, il y aura des candidats. Je crois que l’idée de préparer quelqu’un ou de… C’est un peu des méthodes proches de la monarchie ou de l’oligarchie. Les Camerounais sont assez mûrs, ils pourront le moment venu, choisir… Je crois que dans une démocratie qui fonctionne bien, le mot dauphin raisonne mal », avait-il déclaré. Pour rappel, la question sur une succession gré à gré a été remis à l’ordre du jour par Maurice Kamto. Il a indiqué dans une de ses récentes déclarations qu’elle est en préparation.

Partager l'article:
Étiquettes:

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Dans la même catégorie:

Les évêques camerounais lancent un appel à l’espoir et à l’unité nationale. Depuis Buea, les évêques du Cameroun ont adressé un message fort au peuple

Le tribunal militaire rechigne à considérer les arguments de la défense. Le Tribunal militaire de Yaoundé a tenu une audience ce 11 novembre. Au cours

Le maire de Banka se ravise et autorise les festivités du RDPC à la place des fêtes. Le maire de la commune de Banka, Joseph

Ce mercredi, les partisans du président Paul Biya vont célébrer le 42e anniversaire de son accession à la présidence. Dans une circulaire datée de fin

Dans son édito publié dans Mutations le 22 octobre 2024, George Alain Boyomo aborde le retour du président Paul Biya après 45 jours d’absence pays.

Le tribunal de première instance de Kaéle, de l’Extrême-Nord, a débouté Robert Kona dans sa plainte contestant le congrès de mai 2019 qui avait porté