Le soudeur d’hier ne s’imaginait pas du tout qu’il se retrouverait un jour sur les grands projecteurs du monde de la musique.
Il a juste osé laisser son matériel de toute une vie pour utiliser sa voie et sortir de l’ombre. Il trouve ainsi une adhésion collective peut être du seul fait d’avoir trouvé une thématique qui hante les esprits de ses concitoyens : les coupures de l’électricité. Il devient ainsi la voix des sans voix. C’est d’ailleurs à se demander si ce n’est pas sa chanson qui a poussé à la démission le directeur de Eneo Monsieur joel Nana Kontchou
Voilà qu’il rend célèbre la phrase « je ne savais pas que c’est comme ça qu’il allait faire » faisant ainsi un clin d’œil à l’imagerie collective relative à la politique menée par nos dirigeants. C’est sans doute ce style qui lui confère la notoriété d’aujourd’hui.
L’artiste étant le reflet de sa société, il surfe sur la réalité que l’on peut traiter d’obscène sur un de ses titres fars « gouter ça ». Qu’est-ce qu’on goute ? est-ce pour dénoncer ? C’est tout de même à croire que c’est le fantasme de cet homme du troisième âge qui ne manque pas une seule occasion de taquiner la gente féminine.
Jusqu’où iront l’engagement et le succès de grand Barack qui se réclame non seulement grand artiste et qui sillonne désormais le monde en voyageant en première classe mais aussi que google affiche son nom juste après Barack obama ? L’avenir ne le dira. Toujours est-il que le succès sans préparation peut conduire à l’abîme. Nous osons croire que son manageur y travaille.
Bon vent Grand Barack.