Le scrutin présidentiel camerounais du 07 octobre passé est très loin de livrer son épilogue
Maurice Kamto est revenu la semaine passée triomphalement d’Addis Abeba où étaient réunis les chefs d’Etats et de gouvernement pour un sommet extraordinaire de l’Union Africaine (UA).
Le leader du MRC qui n’a jamais reconnu la victoire de Paul Biya s’y était rendu, apprend-on, pour revendiquer sa victoire en enclencheant un processus de recomptage des voix, mais surtout faire la lumière sur les 32 fameux procès-verbaux revendiqués par ses avocats lors des plaidoiries devant le Conseil Constitutionnel.
Accueilli en grande pompe par des centaines de sympathisants depuis l’aéroport international de Douala pour le siège de son parti dans la même ville, la nouvelle figure politique de l’opposition camerounaise n’avait songé faire aucune déclaration relative à son séjour dans la capitale éthiopienne
Mais selon certaines indiscrétions, Paul Kagame, Président de la république du Rwanda et par ailleurs président en exercice de l’Union Africaine se serait saisit du dossier Kamto
Début des consultations et recherche des solutions pacifiques de réconciliation.
Le journal en ligne Cameroun liberty croit avoir eu quelques recommandations d’Addis Abeba pour la sortie de crise,
En effet, selon nos confrères, une élection anticipée dans deux ou 03 ans après toutes les réformes qui doivent être engagées, révision de la constitution, révision du code électorale avant toute nouvelle élection. Mais surtout la création immédiate d’un poste de vice-président qui va influencer sur la composition du gouvernement.
Le poste de vice-président fera-t-il donc de Maurice Kamto successeur constitutionnel de Paul Biya jusqu’à la présidentielle anticipée dans deux ou trois ans ?, s’interroge Cameroun liberty
Une chose est certaine, précise nos confrères, Kamto est face à un dilemme. S’il accepte, il va devoir expliquer son choix à tous ceux ayant vu en lui le révolutionnaire, l’homme de la rupture. De la Brigade anti Sardinard, jusqu’au mouvements d’Extrême droite de Patrice Nganang, il faudra être sure qu’il s’agisse d’un gouvernement d’union national avec une indépendance des parties, ce qui devra être clarifié par l’Union africaine, surtout face à la ruse du régime du président Biya .
