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Cameroun-Vision : Interpellé par les téléspectateurs de "Tour d’Horizon", Parfait Ayissi esquive le sujet sur Ernest Obama

Parfait Ayissi

Parfait Ayissi s’est refusé à tout commentaire allant vers l’affaire Ernest Obama.

Le média basé à Nsam, Yaoundé, a consacré un reportage à renfort de publicité hier au journal de 20 heures sur l’affaire Ernest Obama. L’ancien directeur général de Vision 4, a été interpellé comme un briguant et malmené sans chaussures au sein du groupe l’Anecdote, avant d’être conduit sous forte escorte vers le Secrétariat d’Etat à la Défense (SED), où il y est en ce moment, cuisiné suite à une plainte de son patron pour « détournement de fonds », « abus de confiance » et « haute trahison ».

Ce matin sur Tour d’Horizon, alors que certains avaient cru devoir entendre un message des autres dinosaures à l’endroit de l’un des leurs en détresse. Que NON ! Parfait Ayissi, modérateur, a tout fait d'esquiver ce sujet, bien qu’il ait été plusieurs fois interpellé par les inconditionnels de cette émission interactive. Mais, l’actuel DG de Vision 4 feindra de ne pas être au courant de ce qui se passe au sein du groupe médias l’Anecdote. D’ailleurs, il retournera la préoccupation d’un téléspectateur à Martial Owona, qui fera lui aussi semblant d’ignorer ce qui se passe dans l’entreprise de Jean Pierre Amougou Belinga.

Rappelons que le ciel avait commencé à s’abattre sur Ernest Obama ce jour où, en mondovision, il a eu une prise bec avec Parfait Ayissi, devenu le nouveau Directeur General de Vision 4. Ernest Obama va alors se voir retirer de la nouvelle grille des programmes télé, et sa célèbre émission « Décryptage » effacée complètement.

Mis a l'étroit, l'ancien présentateur de Club d'Elites pensait rebondir en présentant un manuscrit de son nouvel ouvrage écrit en honneur de Paul Biya, le Chef de l’Etat. Ce livre devrait être préfacé par le directeur du cabinet civil Mvondo Ayolo avec une postface du Président de la République Centrafricaine, le Pr Faustin Archange Touadera. Voici donc qu’il se retrouve au centre d’un feuilleton judicaire dont l’épilogue ne s’annonce pas pour bientôt