Cameroun : Voici pourquoi le journaliste Sismondi Barlev Bidjocka évite désormais les plateaux de débat du week end

Sismondi Barlev Bidjocka

Sismondi Barlev Bidjocka estime que certains de ses confrères qui modèrent les débats sur les plateaux télés et radios ne sont pas assez outillés. Il prend pour exemple le débat dominical sur STV hier dimanche 21 juillet, où son confrère Cyrille Bochico de radio Balafon a bien expliqué, dit-il, la problématique du choléra. Seulement, son contradicteur sur le plateau a pris la parole pour ramer à contre courant, ceci au regard du modérateur qui n’a même pas songé à l’interpeller pour rétablir la vérité à la faveur des personnes qui regardaient l’émission.

Ci-dessous la sortie de Sismondi Barlev Bidjocka

Vous savez, mes confrères journalistes vont encore m’excuser. Il y a longtemps que j’ai décidé de ne plus fréquenter les plateaux de débat du week end à la télé comme à la radio. Pour plusieurs raisons; Tenez par exemple, je me suis risqué encore aujourd’hui à zapper la télé au Camer. je suis tombé sur STV où mon confrère Bojiko a bien expliqué la problématique du choléra, mais son contradicteur sur le plateau, reprend la parole exactement en ces termes «  » »VOUS NE SAVEZ RIEN, VOUS ÊTES DES IGNORANTS…LE VIRUS DU CHOLÉRA VIT DANS LA POUSSIÈRE VOILA POURQUOI AU NORD, MILIEU DÉSERTIQUE DE POUSSIÈRE IL Y A TOUJOURS LE CHOLÉRA N’ACCUSEZ PAS LE GOUVERNEMENT… »

Le pire c’est que le modérateur, (c’était une dame, mais c’est le propre de nos modérateurs,) ne rétabli pas la vérité pour ses téléspectateurs à propos de ce virus du choléra qui vit dans la poussière…c’est pourtant le rôle du modérateur; voilà pourquoi la présentation d’une émission de débat nécessite un certain potentiel de culture générale. Quand un pénaliste avance une chose inexacte, il revient au modérateur de rétablir la vérité pour ses auditeurs.

Parlant donc de l’habitat du vibrion cholérique, rappelons au représentant du RDPC sur le plateau de STV QUE La bactérie Vibrio cholerae vit dans l’eau et a une grande capacité de survie environnementale. Elle tolère très bien la salinité mais ne se retrouve pas vraiment en mer mais plutôt dans les estuaires, les rivières et les nappes phréatiques et toutes les sources d’eau contaminées par des déjections humaines…

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