×

Veuillez désactiver le bloqueur de publicité SVP!

Vous n'aimez pas la publicité dans les pages, nous le comprenons bien! Par contre, un site d'information sans pubicité ne pourra pas survivre sans revenu publicitaire.

CAN 2021 : «ça tombait de partout. Il y avait des femmes, des jeunes et ça criait, ça pleurait », temoignages glaçants sur le drame d’Olembe

Une bousculade devant un stade de Yaoundé, quelques minutes avant un match de la Coupe d’Afrique des nations de football opposant le Cameroun aux Comores, a fait plusieurs morts ce lundi 24 janvier.

Dans les colonnes de l'Equipe, Kassim Oumouri, commentateur pour la télé comorienne, a témoigné de l'horreur. « Je me suis retrouvé près du portail, du bon côté et c'est alors qu'un jeune de la sécurité a ouvert les portes. Quelqu'un de la sécurité lui a dit de ne pas le faire. Mais c'était trop tard ».

Une ouverture qui a attiré la foule en masse. « Et c'est là que la personne a ouvert complètement la deuxième porte du portail et tout le monde s'est précipité. Ca tombait de partout. Il y avait des femmes, des jeunes et ça criait, ça pleurait », raconte le journaliste, propos rapportés par le site Onze Mondial.

« Quand je suis sorti une demi-heure avant le coup d’envoi, le stade n’était pas plein au quart, la plupart des gens étaient encore à l’extérieur, il y avait une grande foule. On a renforcé le processus de checking, ce qui a retardé l’entrée des spectateurs. Et à un moment les gens sont venus en masse en voulant entrer, les forces de l’ordre ont exigé qu’on ne fasse passer qu’une personne à la fois, et il y a eu une bousculade. » Confie le journaliste André Mirabeau Mahop (Canal 2 international).

« Les barrières de sécurité ont été poussées d’un côté et sont tombées sur les gens. Les gens à gauche ont fait tomber la barrière sur les gens à droite et leur ont marché dessus. C’est ce qui a causé le drame. (...) J’ai vu plusieurs dizaines de personnes allongées sur le sol un quart d’heure avant le coup d’envoi, ça allait dans tous les sens… Je ne savais pas s’il y avait des morts ou pas, mais j’ai vu des dizaines de personnes allongées », poursuit le journaliste.