A quatre mois seulement du début de la CAN, le gouvernement s’active pour montrer que le pays des Lions indomptables sera fin prêt pour cette compétition qui aura lieu en janvier 2022, trois ans après la date initialement prévue.
Yaoundé, en principe, doit abriter deux poules avec ses deux stades, Ahmadou Ahidjo et Olembe. Si le premier est fin prêt, le doute quant à lui persiste sur le second, avec les travaux qui prennent encore du retard, malgré les investissements colossaux.
Stade d’Olembe
Après une mission d’inspection, la CAF dit avoir été trompée sur le niveau d’avancement des travaux.
Dans une lettre de la Confédération africaine de football (CAF) adressée à la Fecafoot, à la veille du match Cameroun-Malawi, 237actu.com a pu lire : « L’état d’avancement des travaux dudit stade ne permet pas encore d’assurer comme il se doit le bien-être et la sécurité des supporters en principe attendus pour un tel match… L’autorisation de jouer le match en question au stade d’Olembe a été donnée sur la base d’informations tronquées, qui ne rendaient pas compte du fait que le stade en question est encore à ce point en chantier que l’accueil d’un match international comptant pour les éliminatoires de la Coupe du Monde de la FIFA, Qatar 2022 n’est en principe pas possible ».
Cette lettre vient ainsi contredire le Ministre des Sports camerounais qui, dans sortie très recente soulignait que « tous les signaux sont au vert pour la rencontre de septembre, marquant le tout premier match du Complexe sportif d’Olembe ».
Stade de Bepanda
Si finalement la CAF juge que le stade Olembe n’est pas prêt, murmure-t-on, une poule de Yaoundé pourrait être délocalisée au stade de la réunification de Bepanda à Douala.
Pour rappel, depuis le début de l’année, c’est le complexe sportif d’Olembé, plus grand stade de la compétition, qui alimente les rumeurs sur son financement et son état d’avancement. Les plans initiaux prévoyaient une piscine, un gymnase, des courts de tennis, mais seul le stade semble être en mesure d’être terminé.
