Samuel Eto’o a tenu des déclarations très peu appréciées par le coach de l’Égypte, Carlos Queiroz.
La deuxième demi-finale de la CAN 2022 opposera demain jeudi 3 février deux grandes Nations du football africain : le Cameroun et l’Egypte. Ce sont les deux équipes les plus titrées de l’histoire de la compétition. Le premier veut conquérir sa 6e étoile, tandis que le second cherche la 8e.
L’affiche Cameroun-Egypte, se joue déjà en dehors du terrain.
Les Lions indomptables ont rejoint le dernier carré de la compétition après avoir battu (2-0) les Scorpions de Gambie en quarts de finale.
Après cette prestigieuse victoire, Samuel Eto’o, président de la fédération camerounaise de football, avait retrouvé dans les vestiaires les poulains de Toni Conceiçao, question de les encourager.
Le quadruple ballon d’Or africain, avec le même style qu’on lui connait, au cours de son speech, va inviter Vincent Aboubakar et ses camarades à se préparer pour faire « guerre » lors de la prochaine rencontre. C’etait une façon simple pour Eto’o de booster le moral de ses jeunes frères.
Interrogé hier, lors d’une séance d’entraînement, sur les propos de Samuel Eto’o, le sélectionneur des Pharaons d’Égypte n’a pas caché ses regrets.
«Je fais un appel à Samuel Eto’o qui a été un footballeur professionnel, de corriger ses propos parce que le football, ce n’est pas la guerre et ça ne sera jamais la guerre », va déclarer Carlos Queiroz. Avant de faire allusion aux supporters morts à l’entrée du stade Olmebe, juste avec le match Gambie-Cameroun. « La guerre, c’est de protéger les gens qui meurent aux portes du stade, les gens qui n’ont pas de quoi manger, c’est ça la guerre mais le football, c’est la joie, c’est la célébration, c’est la fierté. »