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Canada. « Assassinat de la camerounaise Nadine Flora Alinanyinyi » : aucun suspect n'a été identifié pour le moment

L’on apprend que l'enquête a été transmise à l'équipe des crimes de la Sûreté du Québec (SQ).

Nadine Flora Alinanyinyi été retrouvée morte jeudi dernier par des ambulanciers à Mont-Saint-Hilaire, une ville du Québec située à Montérégie.

Selon Radio-Canada, la victime est une jeune femme camerounaise de 34 ans arrivée au Canada en janvier 2020. Célibataire, Nadine Flora était en congé de maternité et vivait seule avec son bébé au 3e niveau dans un immeuble situé à la rue Joseph-Elzéar-Bernier.

Journal de Montréal pour sa part  informe que le corps de Nadine Flora Alinanyinyi a été découvert partiellement appuyé sur la porte d’entrée de son logement, laissant croire qu’elle aurait tout tenté pour fuir son assaillant. Son nourrisson de deux mois quant à lui a été transporté à l'hôpital, mais on ne craint pas pour sa vie.

Pas un suspect pour le moment

Les circonstances de cet acte odieux de ne sont pas encore connues. Toujours selon Journal de Montréal, c'est le père de l’enfant, avec qui elle ne formait pas un couple, qui aurait découvert le cadavre de Nadine Flora Alinanyinyi lors d’une visite impromptue. C’est lui qui aurait appelé la police.

L’homme a été interrogé longuement par les policiers afin de déterminer son implication exacte dans l’événement. Il n’est pas considéré comme un suspect pour le moment, a affirmé la Sûreté du Québec.

Toujours de bonne humeur, elle dansait et chantait

La tragédie a grandement affecté l’entourage de Nadine Flora Alinanyinyi, notamment d’ex-collègues de la résidence. «Elle était toujours de bonne humeur, elle dansait et chantait tout le temps», se souvient Virginie Gagnon, une ancienne consœur, interrogée par Journal de Montréal.

Et le comble de l’ironie, c’est qu’elle avait déjà confié avoir quitté le Cameroun, son pays natal, parce qu’elle considérait que la vie là-bas était trop dangereuse. «Et elle a trouvé la mort ici », se désole Louise Lauzon, qui a travaillé avec elle. «Je suis triste. Elle ne méritait pas ça, j’en suis certaine».

Nadine Flora Alinanyinyi souhaitait assurer une vie meilleure à son autre enfant, d’âge préscolaire, qui se trouve toujours au Cameroun avec ses grands-parents. «Elle travaillait énormément afin de faire venir son fils au pays avec elle», explique Mme Lauzon, propos rapportés par Journal de Montréal.