Le général de la Brigade anti-sardinards (BAS), Calibri Calibro et cie, étaient face à un juge d’instruction au tribunal correctionnel à Paris ce 28 février 2020.
Calibri Calibro comparaissait avec le général Waffo Wanto et Azonsop Tchetchago Nelson. Ils avaient été notifiés des chefs d’accusation qui pèsent contre eux, après le saccage de l’Ambassade du Cameroun à Paris. Le procès a été renvoyé pour le 20 novembre 2020.
Le général Wanto a admis avoir organisé la manifestation à la représentation diplomatique du Cameroun dans la capitale française. Mais il a affirmé que les choses ont dégénéré suite à l’intervention des forces de l’ordre françaises. Ils sont défendus par l’avocate camerounaise, Me Florence Ngueyap Noumo.
Pour rappel, une cinquantaine de manifestants se présentant comme des opposants au président Paul Biya avaient envahi le 26 janvier 2019 l’ambassade du Cameroun à Paris, saccageant notamment des portraits du chef de l’État.
Ces manifestants qui se filmaient en direct sur la plate-forme Facebook ont pénétré dans les locaux de l’ambassade fermée ce jour (un samedi), avant d’être évacués par les forces de l’ordre quelques heures plus tard. L’ambassade, apprenait-on, avait demandé une protection particulière quatre jours avant l’effraction et que, le jour dit, les forces de l’ordre françaises, occupées par les « gilets jaunes », sont intervenues avec plusieurs heures de retard.