Célestin Djamen au sujet de son nouveau parti politique : « J’ai déjà beaucoup de demandes d’inscriptions… »

Célestin Djamen

L’ancien cadre du MRC informe que le siège de son parti politique est à Bessengue, Douala, capitale économique, et que les demandes d’inscriptions affluent.

Un nouveau parti d’opposition a vu officiellement le jour au Cameroun. Il s’agit de l’Alliance Patriotique et Républicaine, en abrégé (APAR). Son président National est Célestin Djamen, l’ancien cadre du MRC.

Célestin Djamen se positionne clairement comme la figure du changement au Cameroun. Il a crée son parti dans l’optique des échéances électorales de 2025. Djamen veut faire ombrage au MRC et le SDF. Ces partis d’opposition dans lesquels il a milité ont échoué, dit-il. Ils n’ont absolument plus rien à proposé au Camerounais.

L’ancien secrétaire aux droits de l’Homme et à la gouvernance du MRC, veut donner à son parti une assise véritablement nationale, et surtout un parti où tous les militants seront formés. « Je ferai tout pour que APAR soit ouvert à tous. Il y aura un département formation politique, passage obligatoire pour tout militant, ce qui n’est pas fait ailleurs… y a déjà beaucoup de demandes d’inscriptions », Précise-t-il sur la matinale d’ABK radio du jeudi 15 avril.

A la question de savoir ce qu’on peut reelement attendre de l’ APAR, dans un microcosme où se foisonne des partis politiques presque inconnus, Célestin Djamen se montre clair : « Il y a 318 partis politiques au Cameroun, mais vous en connaissez combien ? A peine créé, APAR fait déjà l’actualité et compte intégrer le top 5. Le SDF et le MRC sont pratiquement morts. La mort du MRC est peut-être lointaine mais certaine ».

Rappel mémoire, Djamen avait annoncé le lundi14 décembre 2020, sa démission du MRC lors d’une conférence de presse à Douala. Il avait rejoint la formation dirigée par le Pr. Maurice Kamto en 2018, en provenance du SDF, c’est au sein de ce parti qu’il a grandi et fait ses classes politiques.

La décision du MRC de ne pas aller aux élections législatives et municipales de février 2020 n’avait pas été du goût de Célestin Djamen. Et c’est depuis cette décision du boycott qu’il est complètement tombé dans la dissidence jusqu’à sa démission.

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