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Célestine Ketcha Courtès : Un activisme très suspect

Célestine Ketcha Courtès : en pleine séance de vaudou
En se donnant à voir partout, même là où elle ne doit pas être, le ministre de l’Habitat et du Développement urbain, Célestine Ketcha Courtès a fini par banaliser la fonction ministérielle au point de susciter moult réactions dans l’opinion.

Que cherche vraiment Célestine Ketcha Courtès, ministre de l’Habitat et du Développement urbain ? La question est sur toutes les lèvres au moment où l’ancienne maire de Bangangté est sur tous les fronts. Ce qui fait dire aux nombreux observateurs de la scène publique nationale qu’elle est à la recherche du coup d’éclat permanent dont elle est passée maîtresse. Et la semaine dernière tout au moins, elle s’est bien donnée en spectacle partout elle est passée.

A Bamoungoum, elle a assisté en compagnie des dames du Cercle des amis du Cameroun (Cerac), à des obsèques fortement courues. si son séjour à Bamoungoum semblait incontournable, non du fait de sa proximité avec la défunte qui terminait son séjour sur la terre des hommes, mais plus pour son attachement à Mme Chantal Biya, présidente fondatrice de Cerac à qui elle voue un culte proche des Dieux d’Asie. Dans la foulée, elle est allée exhiber ses nouveaux dons de prophétesse du côté de la falaise de Dschang où un grave accident a fait plus d’une cinquantaine de morts. ne pas y aller pour Célestine Ketcha Courtes aurait dû s'apparenter à un crime de lèse Première Dame.

Puisqu’elle ne cesse de crier sur tous les toits qu'elle doit son poste de ministre à sa fidélité et à sa proximité d’avec Chantal Biya et non à une quelconque compétence. En fait, il n y a qu'au Cameroun qu'on peut passer de vendeur de poissons à ministre de la République sans que cela n’émeuve personne, pendant que de compétents technocrates trainent au quartier seulement, si on peut lui reconnaitre une qualité, c'est celle de mettre son plein d’énergie débordante là où on n'a pas besoin d'elle. C'est ainsi que, l'enterrement de Bamoungoum passé, Célestine Ketcha Courtès s'est déportée illico presto au lieu de l'accident de la falaise de Dschang, où elle est allée éteindre le feu à sa manière. Devenue « monseigneur » pour la circonstance, elle a prié, chanté, fait des incantations, imploré les dieux du ciel et de la terre. Du vrai vaudou dans zéro qui a suscité l’ire des détenteurs de la tradition dans la Menoua. Pendant qu'on la croit encore à l'ouest, voici Ketcha Courtès sur les berges du Wouri.

Cette fois, la présence des Lions A' lui donne l'occasion de se donner davantage en spectacle. Entre séance de conseils et de distribution de billets de banque, Ketcha Courtes est dans son élément : la parade. une parade qui comme à Dschang et à Bafoussam est suivie par une cohorte d'hommes de médias acquis à sa cause.

Question à un sous. Dans tous ces périples de Célestine Ketcha Courtès, obtient-elle des permissions de sortie du Pm comme l'exige la réglementation en vigueur sur les déplacements hors de la capitale des membres du gouvernement ? Une question pouvant en cacher une autre. Que cache cet activisme débordant de Ketcha Courtès aujourd'hui présentée comme le ministre du ciel et de la terre, un peu comme Karim Wade au sénégal du temps de la présidence de son père Abdoulaye Wade.

Ministre des Transports un jour, ministre de l'Administration territoriale le lendemain, ministre de la santé publique le jour d'après, ministre des Travaux publics la semaine suivante. Pourtant, au Minhdu, ce n'est pas la grande sérénité. Alors, à ce rythme, Chief Dr Joseph Dion Ngute doit craindre pour son poste. La Reine-maire, mère de l'esbroufe est à l'abordage. Attention danger !

Source : La Nouvelle