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Abandonnés au Maroc, les étudiants camerounais saisissent à Ferdinand Ngoh

Transmis tel que lu sur le net

LE Ministre d’Etat SG/PR, Nous boursiers de l’ETAT CAMEROUNAIS au royaume du MAROC au compte du Ministère de l’emploi et de la formation professionnelle, promotion 2018/2020.

Nous saluons tous l’initiative du GRAND DIALOGUE NATIONAL inclusif et transmettons part là notre satisfaction au regard des mesures prises en prélude au rétablissement de la paix dans les régions du nord-ouest et sud-ouest de notre pays, et pour l’amélioration des conditions de vie. Bien que la satisfaction soit partielle ceci dû aux modalités de vie précaire auxquelles nous faisons faces.

En effet depuis l’avènement de notre promotion au MAROC, on s’est vu délaissé par le Ministère en charge de nous. Débutant par, là non prise en charge du billet d’avion, par ailleurs on nous avait promis la gestion de la pension scolaire, du logement, de la nutrition, de l’assurance maladie par le gouvernement, Ce qui est nullement réel sur le terrain et constitue un axe majeur de nos souffrances au Maroc.

Tout ceci suscite de nombreuses questions au sein de nos rangs d’où la principale est :

- Où est passée notre bourse ?

En outre le conflit de rétribution de compléments de bourse venant du gouvernement Camerounais ,qui accuse déjà 12 mois d’atermoiement .parachevé à la non prise en charge de notre promotion par l’agence marocaine des coopérations internationales (AMCI) ,comme d’autres compatriotes.

Notre indignation vient principalement du fait qu’on ait reçu aucun soutien par le canal de l’ambassade venant du ministère en charge de nous du lendemain de notre installation jusqu’à ce jour, morale comme financier.

En somme aucun contact n’a plus jamais été établi malgré nos diverses correspondances sans retours, et les différents cas de maladie dans les rangs. De nombreux étudiant(e)s, ont passés les vacances dans des conditions non recommandables faute de moyen pour se munir de logement normalisés et succomber aux conditions de vies couteuses malgré les efforts des modestes parents pour ceux qui en ont encore.

L’œillade vers le ciel nous ne savons plus quoi faire avec la seconde année académique qui a vu le jour depuis le 04 septembre 2019, mais n’est pas effective pour tous .D’où les prémices de cette épitre expansif à fin de trouver béatitude et continuer par le biais de nos résultats scolaires et périscolaires à hisser haut les couleurs de la nation comme ce fut le cas l’année écoulée malgré la situation morbide que nous avons vécu pour arriver à ces jours.

Une amélioration de nos conditions, notamment la paye de notre complément de bourse ne peut que renforcer notre patriotisme, tout en élargissent la sphère vers les compatriotes boursiers du ministère de l’enseignement supérieur à la seule différence de nous qu’ils sont pris en charge par l’AMCI. Ceci ne peut que générer plus d’intrépidité dans la défense des convictions de nos pères fondateurs et œuvrer au mieux pour l’intérêt supérieur de la nation d’aujourd’hui, et apporter à la nation des innovations dans les grandes réalisations de demain pour l’avènement de l’émergence à l’horizon 2035.

C’est dans un élan de patriotisme non tacheté, et de personnes civilisées que nous avons toujours usés des voies institutionnelles pour nos différentes doléances, sans toutefois rejoindre la rue pour en faire du tohu-bohu. Mais jusqu’à présent nous n’avons que pleuré près des meneurs d’HOMMES qui n’ont points d’yeux et d’oreilles.

Abasourdis par les actions de la Présidence de la République, et leur intercession indubitable au service de la nation, Monsieur le ministre d’Etat SG/PR FERDINAND NGOH NGOH, c’est près de vous que nous espérons trouver atténuation et par votre truchement, transmettre à son excellence Monsieur PAUL BIYA président élu démocratiquement du peuple, la conjoncture que nous vivons, bien qu’il verra sans doute cet épître franc car il est toujours à la cadence de l’actualité. La main sur le cœur, nous laissons ainsi notre mémorandum dans la prétention d’une vivacité de manœuvre directe, car l’année dégouline et ne devrait pas être dans le néant pour nous soldat de la nation. Veuillez agréer monsieur le Ministre d’Etat SG/PR la preuve de notre profonde révérence et engouement” . 

 

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