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Cameroun : Arrestation de Michèle Ndoki, le faux document de Mbarga Nguélé

Transmis tel que lu sur le net

Nouvelles révélations sur l’arrestation des leaders du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC). A la suite de la contestation de son arrestation par maître Ndoki, le gouvernement du Cameroun a produit une note du directeur général à la sûreté nationale ( DGSN), Martin Mbarga Nguele, datée du dimanche 27 janvier 2019 ( jour non ouvrable) où dans laquelle il est interdit de sortie du territoire: Maurice KAMTO, Christian Penda EKOKA, Albert Dzongang, Me Emmanuel, Michel Ndoki. Tous membres du MRC.

On ne peut pas pour l’instant savoir si cette note est anti datée mais c’est ce qui pourrait apparaître. Car au delà du fait qu’elle est signée le 27 janvier un jour non ouvrable, lorsque Michel Ndoki est arrêté, aucun document justifiant son interpellation ne lui ai présenté. C’est plusieurs jours après qu’elle aura connaissance de ce fait.

Par ailleurs, l’arrestation de Maurice KAMTO et autres au domicile de Albert Dzongang s’est faite sur la base d’un mandat de perquisition qui s’est transformé en mandat d’arrêt. Ils n’étaient même pas au courant qu’il y avait une interdiction de sortie contre eux.

C’est le document produit dans l’accusation contre Me Ndoki qui leur permet également de découvrir qu’ils étaient également concernés. Il y a forcément quelque chose de très louche dans cette affaire.

Nous avons également appris que ce sont les attaques des ambassades de France et d’Allemagne qui ont entraîné l’arrestation des leaders du MRC sur proposition du secrétaire général de la présidence de la République, Ferdinand NGOH NGOH à Paul Biya. NGOH NGOH, va faire savoir à Paul Biya qu’il s’agissait d’opérations commanditées par le MRC alors que dans aucun rapport les ambassades de France et d’Allemagne n’accusent ce parti.

Dès le 27 janvier, ils décident de décapiter le MRC et d’interdire le parti politique. L’opération d’arrestation des dirigeants du MRC a été pilotée directement par trois personnes: Ferdinand NGOH NGOH, Paul Atanga Nji et Martin Mbarga Nguele. Même le cabinet civil a été tenu en dehors de cette opération. Le DGSN aurait d’ailleurs instruit directement de faire arrêter tout le monde chez Albert Dzongang y compris les ménagères, les visiteurs et cuisiniers et que le tri se fera à Yaoundé. Ça c’est un comportement de voyous. Un responsable sérieux ne pas avoir ce type de démarche.

 

Boris Bertolt/Facebook

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