Clovis Bekolo démasque Nkou Nvondo: « il n’est pas agrégé… »

Clovis BEKOLO, universitaire camerounais, s’adresse à NKOU MVONDO, qu’il accuse d’usurper le titre de professeur agrégé sans être diplômé de ce grade. Il rappelle que le titre de professeur agrégé est conféré après avoir passé avec succès un concours d’agrégation, comme cela s’est passé pour des personnalités du monde académique telles que Stanley MELONE et Narcisse MOUELLE KOMBI.

Lire la sortie de Clovis BEKOLO :

HONNETETE INTELLECTUELLE : M. NKOU MVONDO, VOUS N’ÊTES PAS PROF AGRÉGÉ ! ARRETEZ D’USURPER CE TITRE !

Le conflit FECAFOOT # ETAT DU CAMEROUN à travers le MINSEP et les Lions Indomptables, a donné lieu à des égarements de tout genre, y compris intellectuels et universitaires, qu’on ne saurait tolérer dans le domaine de la science !

L’universitaire principalement, a le droit et surtout le devoir de l’honnêteté et de la probité intellectuelles. Aussi appelons “chat : Chat !” “Chien : chien”, pour éviter de faire des amalgames et des confusions. Jamais un chien qui aboie ne saurait être l’égal d’un lion.

QUI EST PROFESSEUR AGRÉGÉ ?

Rappelons-le haut et fort : M. NKOU MVONDO, qui se fait appeler pompeusement « professeur » n’est pas agrégé !  Est professeur agrégé, l’enseignant d’université qui après un doctorat terminal et sous diverses conditions scientifiques et pédagogiques, a passé avec succès un concours d’agrégation, à l’instar du CAMES pour l’Afrique et Madagascar, ou d’un concours français. Les palmarès de ces concours sont publics et consultables parfois sur internet.

APERÇU DES AGRÉGÉS DU CAMEROUN

Les professeurs agrégés de droit, science politique ou sciences économiques au Cameroun sont entre autres, les regrettés Stanislas MELONE, Joseph OWONA, Georges NGANGO, TCHUINDJANG POUEMI, ou encore Roger Gabriel NLEP… Parmi les contemporains : les professeurs MINKOA SHE, Kontchou KOUOMEGNI, Maurice KAMTO, Luc SINDJOUN, Marcelin NGUELE ABADA, Magloire ONDOA, Désiré MODI KOKO BEBEY, LEKENE DONFACK, Paul Gérard POUGOUE, Roger TSAFACK NANFOSSO, Seraphin FOUDA, Claude BEKOLO, James MOUANGUE KOBILA, François ANOUKAHA, Bruno BEKOLO EBE, Chickot EBOUE, Bernard NGUIMDO, Jean Louis ATANGANA AMOUGOU, Jean Claude TCHEUWA, Nadine MACHIKOU, Brusil METOU, pour ne citer que ceux-là ! Le Prof Narcisse MOUELLE fait éminemment partie de ce sacré collège des seigneurs de l’université, qui vous remarquerez, sont tous des hommes dignes et courtois, ne se livrant pas à des aboiements et à des fanfaronnades grotesques sur les plateaux des débats TV, comme le font les usurpateurs de ces titres, notamment M. NKOU MVONDO et d’autres maîtres de conférences ou « professeurs non agrégés » en mal de notoriété.

NKOU MVONDO, puisqu’il s’agit de lui, ne figure nulle part dans la liste des professeurs agrégés. Il a jusqu’à présent lamentablement échoué à tous les concours d’agrégation qu’il a essayé de passer !

 Je le mets au défi d’en démontrer le contraire ! Or au cours d’un débat télévisé ayant abondamment été relayé sur les réseaux sociaux il y’a peu, il a laissé une fois de plus faire croire qu’il en était un ; c’était face au percutant ELIMBI LOBE. Cette tendance qu’il a à s’en prendre aux personnalités dont le curiculum vitae et le cursus colorum en sont des plus admirables, et qui en plus bénéficient de la très haute confiance du Président de la République, est une pure folie. Umberto ECO disait que « Les réseaux sociaux ont donné le droit de parole à des légions d’imbéciles qui avant, ne parlaient qu’au bar et ne causaient aucun tort à la collectivité. On les faisait taire tout de suite. Aujourd’hui, ils ont le même droit de parole qu’un prix Nobel ». Ainsi est-on ahuri aujourd’hui de voir des personnes qui parfois sont d’une médiocrité avérée dans leur carrière professionnelle, sans jamais avoir occupé un véritable poste de responsabilité, donner des leçons à des seigneurs du savoir et de la gouvernance administrative !

MOUELLE KOMBI AGRÉGÉ DE DROIT PUBLIC ENCORE EN ACTIVITÉ LE PLUS ANCIEN AU GRADE LE PLUS ÉLEVÉ DE TOUTES LES UNIVERSITÉS D’ETAT DU CAMEROUN

Sur le terrain rationnel de la science, et non celui passionnel de l’opposition aveugle, obscurantiste et va-t-en-guerre dans lequel il excelle, *NKOU MVONDO, cet enseignant brouillon, dont la majorité des étudiants, y compris moi même, gardent le pire souvenir, *ne peut avoir ni l’outrecuidance de penser être, ni encore moins la présomption d’imaginer un tant soit peu appartenir au même gotha universitaire que le très brillant Narcisse MOUELLE KOMBI. Ce dernier rappelons-le *est actuellement le Professeur agrégé de droit public encore en activité, le plus ancien au grade le plus élevé de toutes les universités d’Etat du Cameroun !* L’humilité n’est pas une faiblesse, et le calme ou la discrétion encore moins une marque de médiocrité. Ceci n’est pas une ode à l’endroit de Narcisse MOUELLE KOMBI, mais une honnête reconnaissance d’un mérite académique et scientifique, qu’il est impossible d’occulter et surtout loisible à tous de vérifier.

Narcisse MOUELLE KOMBI ne saurait être académiquement au même niveau que certains, à l’instar de NKOU MVONDO et ABAH OYONO par exemple, qui passent leur temps à le faire croire, et à s’attaquer à leur aîné académique, le temps d’un débat de quartier ou de clavier, ou encore d’un show tv populiste. Ceci malheureusement est une preuve de grande ignorance, de stupidité, d’aigreur voire tout simplement de mauvaise foi de leur part. Il suffit de consulter en ligne le CV ou la biographie succincte du Pr. Narcisse MOUELLE KOMBI, pour s’en convaincre.

Après de brillantes études supérieures en sciences juridique et politique aux universités de Yaoundé, Strasbourg III et Paris II, avec à la clé de nombreux diplômes (licence en droit, maîtrise en droit public, DEA de droit international, diplôme d’étude supérieure en science politique et autres), il obtient avec mention très honorable un doctorat en droit public (spécialité droit international) de l’université Paris V en 1992, puis passe avec succès une Habilitation à Diriger les Recherches (HDR) en sciences juridique et politique de la même université en 1998. Ce parcours est couronné par sa réussite avec brio, en 2001, en tant que Major de sa promotion, au très sélectif et prestigieux concours international CAMES, en droit public et science politique.

Sur le plan de l’administration ou même de la pratique, celui à qui NKOU MVONDO et compagnies veulent faire des leçons de droit, est également un vieux de la vieille de l’administration universitaire et publique. Il a été chargé d’études à la Présidence de la République de (1995 – 2003), doyen de la faculté des sciences juridique et politique de l’université de Douala (2003-2005), directeur de l’IRIC (2005-2011), Conseiller Spécial du Président de la République, Ministre des arts et de la culture de 2015-2019, lorsqu’il est nommé Ministre des Sports et de l’Education Physique, puis président du Comité local d’organisation du Championnat d’Afrique des Nations et de la Coupe d’Afrique des Nations de football Cameroun 2020 et 2021. Cet écrivain et poète, auteur de plusieurs ouvrages de référence, assume aussi les fonctions de Chef de département de droit public et communautaire de l’université de Yaoundé II, pour ne citer que cela. Il n’est pas sans intérêt de souligner qu’il a également été professeur invité dans plusieurs universités étrangères notamment en France ! Tout ceci est écrit et vérifiable sur Wikipedia et les autres plateformes en ligne.

À CÉSAR CE QUI EST À CÉSAR, À NOS AGRÉGÉS L’HONNEUR QUI LEUR EST DÛ

Sur les plans académique, scientifique et autres, NKOU MVONDO et ceux du même acabit, à l’instar d’Abah Oyono, qui insultent, vilipendent bêtement et idiotement dans l’exercice de ses compétences régaliennes le Pr Narcisse MOUELLE KOMBI, valent-Ils mieux que celui qui apparaît comme l’un des meilleurs spécialistes du droit international de sa génération ? Indubitablement non ! Alors ayez un minimum d’égard pour l’éminent agrégé qu’il est, et que vous vous n’êtes pas; pour l’icône et la légende qu’il est dans son domaine, une figure respectée et respectable, qui a dirigé de très nombreuses thèses de doctorat et fait autorité au niveau international où il a été membre et responsable de plusieurs commissions et associations au rang desquelles l’académie africaine de droit international, où il a été vice-président de longues années.

En l’honneur de la science, de l’institution universitaire, de l’académie que nous nous devons de respecter et d’honorer, au delà de nos égos et de nos préférences sociopolitiques, je me dois en tant qu’universitaire de dénoncer la médiocrité et l’usurpation ! Il est inadmissible que n’importe qui traine dans la boue les noms des icônes de nos universités. Sachons rendre à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu !

Clovis BEKOLO

Universitaire Camerounais – Diaspora

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