Conférence Générale: Mgr Tumi envoie une mission à l’étranger pour parler aux anglophones

Cardinal Tumi

Le Cardinal Christian Tumi et les autres leaders religieux, concepteurs de la conférence générale anglophone, initiative visant à juguler la crise anglophone, se sont retrouvés à Bamenda le samedi 12 janvier 2019. Il était question de trouver une nouvelle date à l’organisation de cette conférence.

Programmée au mois de novembre l’an dernier, la Conference n’a pas pu se tenir à Buéa à cause du mutisme de l’administration publique. Par prudence, les initiateurs de ces assises n’avaient pas voulu engager un bras de fer avec l’administration, surtout que la question à débattre était très sensible.

Missions à l’étranger

Samedi dernier à Bamenda, l’ancien archevêque de Douala et les membres du comité d’organisation n’ont pas toujours trouvé une date pour cette conférence générale anglophone. Et pour cause, selon Christian cardinal Tumi: «Nous avons changé de date et aujourd’hui (12 janvier 2019 Ndlr) nous pensions annoncer une nouvelle. Malheureusement nous avons constaté qu’on n’avait pas fait assez de consultation. C’est pourquoi nous allons envoyer des missions à l’étranger.

A la suite des résultats obtenus de ces missions, nous allons annoncer une nouvelle date». Elie Smith, secrétaire général de Conférence générale anglophone (CGA), souligne quelques résolutions prises au cours de la réunion de samedi: «les leaders religieux réaffirment leur engagement à contribuer à la paix définitive dans notre pays. Ainsi, alors qu’ils restent engagés dans la planification de la réunion imminente de l’CGA, les organisateurs affirment également leur rôle consultatif en matière de paix et la cohésion sociale.

La crise actuelle a fait beaucoup de victimes et continue d’en faire. D’où l’urgence d’engager toutes les parties concernées et des gens de bonne volonté pour un dialogue sincère qui va garantir la paix définitive. Les organisateurs ont passé en revue les consultations en cours et ont accordé leur violon sur la nécessité d’étendre ces consultations afin d’inclure toutes les parties concernées, singulièrement la diaspora Camerounaise anglophone d’opinions diverses et variées.

Pour ces raisons, des missions consultatives ont été assignées en Amérique du nord, en Europe et ailleurs dans le monde. D’autres missions consultatives ont été commises au niveau national pour donner l’opportunité à tout Camerounais de bonne volonté de se faire entendre à la conférence imminente». Le critère de choix de différents participants à cette conférence imminente a été également dévoilé.

Être anglophone de souche, ou du moins ceux dont les parents vivent dans ces deux régions avant 1961, car ceux-ci maîtrisent parfaitement le problème anglophone. Toutefois étant entendu que la question ne se limite pas seulement aux anglophones, précise Elie Smith, certains francophones seront consultés et leurs avis pris en compte.

 

 

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