Le lanceur d’alertes Boris Bertolt évoque une liste nominative, disant qu'il s'agit là des membres du prochain gouvernement autour du Chef de l’Etat.
En publiant son contenue, l’activiste installé en hexagone insiste sur le fait qu’il s’agit d’une liste dont la première dame Chantal Biya aurait interrompu l’officialisation.
«Yaoundé a traversé un week-end tourmenté. Une odeur de peur, mais aussi de stress. Dans l’air, un remaniement ministériel. Au delà des multiples rumeurs, pour la première fois même certains services de sécurité avaient été mis en alerte. Mais ce remaniement n’a pas eu lieu. En cause, la colère d’une femme: Chantal Biya, la première dame », introduit Boris Bertolt ce matin dans une publication largement commentée.
A l’en croire, tout était prêt pour le week-end. D’abord prévu pour le vendredi dans l’après-midi, puis reporté au samedi, Paul Biya par ce décalage à, comme son habitude, voulu surprendre les camerounais. « Mais sa nouvelle équipe qui devait être précédée d’une grande réorganisation du gouvernement comme rarement observé par le passé a été remise à plus tard. Le temps certainement de calmer le courroux de la Première dame, alertée par des proches inquiets de la perte des positions du clan "Nanga" au profit du "Dja et Lobo" dans le futur gouvernement », croit-il savoir.
Toujours selon Boris Berolt, les concessions, ont été faites, et Ferdinand Ngoh Ngoh était pressenti pour prendre la tête du conseil économique et social, mais la première dame n’a pas été d’accord, d’autant plus qu’elle voyait plusieurs de ses proches mis en difficultés. « Tout est donc désormais bloqué. Attendons de voir si dans les prochains jours, elle aura gain de cause », conclut l’active devenu célèbre par la primeur de ses informations.
