Le ministre Paul Atanga Nji, selon les sources concordantes, s’est vu refuser un visa d’entrée aux Etats-Unis en fin l’année dernière, alors qu’il voulait rendre visite à sa famille.
Le ministre de l’administration territoriale payerait ainsi le prix de son implication dans l’escalade de la crise au Sud-ouest et Nord-Ouest du Cameroun.
Le patron de l’administration territoriale, qui a dit aux américains qu’ils n’avaient pas de leçons à donner au Cameroun, a rencontré une énorme déception lorsque l’ambassade a rejeté sa demande de visa, confie la source. A en croire cette source, le membre du gouvernement n’aurait pas réussi à convaincre les responsables consulaires de l’ambassade des États-Unis.
Le nom du super chef de terre, selon la même source, figurerait en bonne place sur une liste établie par l’administration américaine pour les responsables de la violence qui sévit dans le NOSO. Le ministre sait que les américains et les autres pays occidentaux le surveillent de près et qu’en cas de problème, il pourrait faire face à des sanctions occidentales et ces sanctions sont généralement étendues aux autres membres de la famille, ajoute la source.
Pour rappel, les hauts fonctionnaires, comme le personnel des organisations internationales, ont des passeports diplomatiques qui leur permettent de voyager librement lorsqu’ils sont en mission officielle, mais lorsqu’ils voyagent pour des visites personnelles, ils doivent faire la queue à l’ambassade des États-Unis pour obtenir un visa.
