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Crescence Yolande AKABA: La seule Essingan des femmes journalistes

Jeune, dynamique et talentueuse, la jeune journaliste ne paye pas de mine pour s’affirmer non seulement au sein de la rédaction centrale du trihebdomadaire Essingan qui l’emploie depuis plus de deux ans déjà, mais aussi dans un paysage médiatique hautement concurrentiel.

Si nous étions dans les milieux de la boxe, cette jeune dame au physique frêle s’alignerait plutôt dans la catégorie des poids mouches pour participer à une compétition tellement elle est défavorisée par sa morphologie. Mais, comme dans le domaine de la presse, de tels critères ne sont nullement pris en compte, voilà que situation ne s’est pas compliquée pour Crescence Yolande Akaba, qui au fil des mois passés au sein de l’organe de presse fondé et dirigé par l’emblématique Marie Robert Eloundou, a réussi l’exploit de tracer toute seule son sillon au milieu des caïds de la profession avec lesquels elle s’est accoutumée.

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Originaire de la Lekié dans de la région du Centre, Crescence Yolande Akaba a vu le jour à Yaoundé le 20 novembre 1995. Elevée par sa mère qui exerce les activités de commerçante, la petite pulpeuse des salles de rédactions a plutôt un peu plus de hargne et de détermination que ces enfants qui ont bénéficié de l’encadrement de leurs deux géniteurs.

Titulaire d’une Licence professionnelle en communication, option journalisme obtenue au terme de l’année académique 2016-2017 à l’Institut Supérieur de Technologie Appliquée et Gestion (ISTAG) qui est placé sous la tutelle de l’Ecole Supérieure des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ESSTIC), Crescence Yolande, passionnée pour l’écriture journalistique puisque nantie également d’un Baccalauréat A4, Lettres-Philosophiques, va aller à l’assaut de l’univers médiatique afin de faire prévaloir les acquis et prérequis dont elle était déjà en possession.

Certains organes connus et reconnus du landerneau des médias à l’instar de Mutations ou Royal Fm lui ouvrent leurs portes au cours de l’année 2015 en l’accueillant parmi leurs différents stagiaires. De février à juin 2017, c’est au tour du prestigieux Cameroon Tribune, le quotidien gouvernemental qui est édité par la Société de Presse et d’Editions du Cameroun d’accueillir la jeune amazone. Un accueil inoubliable pour Crescence Yolande lequel lui a donné réellement l’envie de poursuivre sa carrière dans un organe sérieux. En janvier 2018, son rêve devient réalité lorsque le trihebdomadaire Essingan, journal à la réputation établie, lui accorde une chance en l’engageant comme pigiste. Six mois plus tard, elle est définitivement engagée comme journaliste au sein de ladite rédaction.

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Très aguerrie à la collecte et au traitement pour le compte des rubriques telles: la politique, la société et lesfaits divers, Crescence Yolande Akaba qui, pour l’instant, n’a pas encore de lourdes charges familiales, consacre l’essentiel de son temps à l’activité journalistique qui se traduit par la collecte de l’information et la production des articles de presse. L’image qu’on lui colle aujourd’hui de femme « Essingan » (Ndlr : robuste, grand et mythique arbre chez les Béti-Bulu-Fang) est loin d’être erronée.

Source : N° 81 du 8 mars 2021 Ladies News «the Women First»