Apres la version de l’évêque de mamfe, Nkea, le ministre camerounais de la Défense a toutefois précisé que cet acte avait été commis par des hommes armés non identifiés.
Dans un communiqué de presse, le ministre Beti Assomo a déclaré que des hommes armés non identifiés avaient ouvert le feu sans discernement dans l’après-midi du mercredi 21 novembre 2018, vers 15h30, devant la chapelle de Kembong, localité rurale située à une vingtaine de kilomètres de la sous-division d’Eyumodjock.
Les assaillants seraient vêtus d’une tenue de combat et auraient effectué le raid à l’aide d’un véhicule, dont une partie se lit comme suit.
Au cours de la fusillade, Cosmas Ondore Oboto, un prêtre kenyan de 33 ans résidant à Kembong, a reçu plusieurs balles. Son corps mortel a été transporté à la morgue de l’annexe de l’hôpital régional de Mamfe.
Selon le communiqué, une enquête approfondie a immédiatement été ouverte à la suite de cet incident regrettable. L’enquête préliminaire a révélé que l’auteur de cet acte criminel avait agi de manière à discréditer la défense et les forces de sécurité.
En fin de compte, le ministre de la Défense a exhorté les étrangers des régions frappées par la crise à toujours informer les autorités administratives de leur présence, tout en encourageant la population à continuer de collaborer avec les forces de sécurité afin de mettre fin aux activités sécessionnistes dans les régions.
Après avoir appris la nouvelle de cet assassinat, le président Kenyan, Huru Kenyatta a exprimé sa colère dans une lettre adressée au gouvernement camerounais. Il a également demandé l’ouverture des enquêtes par le gouvernement afin de traquer les assassins.
Ceci fait une nouvelle fois qu’on apprend la mort d’un religieux dans le cadre de la crise anglophone. Il de cela un mois, le prêtre américain Charles Wesco avait été assassiné à Bambui par des inconnus.
