« Le malheur de vous avoir perdu n’effacera jamais le bonheur de vous avoir connu », se console la jeune dame Députée à l’Assemblée Nationale.
Ibrahim Mbombo Njoya, le Sultan des Bamoun est décédé dans la nuit du dimanche 26 au lundi 27 septembre à l’hôpital américain de Paris où il a été évacué le 12 septembre dernier. Avec l’annonce de son décès dans la matinée de lundi, la classe politique, tout bord confondu, a réagi.
Sur sa page facebook, la Député PCRN n’a pas tardé à changer son profile. C’est désormais une bougie flamboyante placée dans le noir, les ténèbres… qui traduit à suffire l’espoir, mieux la conviction que « le Roi ne meurt pas, il disparait ». Nourane Foster pleure un « père » et un « collègue », peut-on lire dans sa publication.
« Notre pays vient ainsi de perdre une figure emblématique de son histoire culturelle et sociopolitique. Votre parcours exceptionnel d’homme d’État ainsi que votre règne légendaire sur le trône de Nchare Yen font de vous un acteur majeur de notre histoire collective et narrative », a écrit la jeune parlementaire.
MFON ME PKÙIE, I NKÂ NSÙTSÙRE
Le Roi ne meurt jamais, il disparaît Sa Majesté El-Hadj Ibrahim MBOMBO NJOYA, cher Père et cher Collègue. Vous venez de quitter la vie d’ici bas pour celle de l’au-delà à l’Hôpital Américain de Paris en France alors que Yaoundé et Foumban avaient encore besoin de vous, de votre grande sagesse. Notre pays vient ainsi de perdre une figure emblématique de son histoire culturelle et sociopolitique. Votre parcours exceptionnel d’homme d’État ainsi que votre règne légendaire sur le trône de Nchare Yen font de vous un acteur majeur de notre histoire collective et narrative. Le malheur de vous avoir perdu n’effacera jamais le bonheur de vous avoir connu. Hon. Nourane Moluh Hassana Députée À L’Assemblée Nationale |