Le Ministre d’Etat, Secrétaire Général de la Présidence de la République ne peut plus signer et cacheter certains documents au nom du chef de l’Etat.
Le ciel est tout sombre au-dessus de Ferdinand Ngoh Ngoh. Le « Vice-Dieu » serait en pleine déchéance. A en croire le journal La Revue du Patriote Hebdo, le SGPR s’est vu « délesté le cachet sec du chef de l’Etat ». C’est l’info qui barre le ventre de Une de la parution du 12 aout 2021.
« Le ministre d’Etat, Secrétaire général de la présidence, Ferdinand Ngoh Ngoh commence par perdre son influence auprès du président de la République Paul Biya au profit de Samuel Mvodo Ayolo, le Directeur de Cabinet civil qui commence à imposer ses idées », écrit La Revue. D’autres confrères s’intéressent à l’ambiance qui règne au Palais depuis peu.
« Dans l’entourage de Paul Biya, Samuel Mvondo Ayolo est le dernier rempart, celui par qui tout doit passer. Son bureau est situé exactement en dessous de celui du chef de l’État, installé un palier plus haut.
À Etoudi, tout est politique, même l’immobilier. « Sam », comme ses amis le surnomment, s’est entouré d’hommes de confiance, à commencer par son propre frère, Yves, un commissaire de police dont il a fait son secrétaire particulier », décrit le magazine français Jeune Afrique au sujet de Mvondo Ayolo.
« Le directeur du cabinet civil sait l’importance de la famille. S’il a gravi les échelons de l’appareil, c’est en partie grâce aux réseaux de son père, Moïse Ayolo, que Paul Biya considérait comme un frère. Et s’il est aussi puissant aujourd’hui, c’est parce que le président le considère comme un fils et qu’il parle à Franck Biya, le véritable enfant du chef de l’État, comme à un frère », ajoute le confrère.
