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Délinquance et encadrement des jeunes : La ministre Pauline Irène Nguené interpellée

Face à la recrudescence des actes de délinquance au Cameroun, Pauline Irène Nguené, ministre des affaires sociales, a expliqué aux députés ce qu’a entrepris son département ministériel pour remédier à ce fléau majeur de la société camerounaise. C’était au cours d’une session de travaux qui a eu lieu le 1er avril 2021, à l’assemblée nationale.

A cette préoccupation posée par Rolande Adèle Ngo Issi, Député du parti national pour la réconciliation nationale(PCRN), la ministre des affaires sociales a tenu tout d’abord à rappeler tous les efforts mis en avant par ce ministère en « liaison avec les autres administrations concernées ». Elle a également mis l’accent sur les compétences que le MINAS a transféré aux communes, dans le cadre de la décentralisation, « en matière d’assistance aux personnes indigentes et nécessiteuses ». En à croire madame la ministre, « pour les trois dernières années, nous en sommes à environ 21milliards de FCFA de ressources transférées au profit des personnes handicapées, avec pour l’exercice budgétaire en cours, 674 millions de FCFA, soit 23,5% du budget d’investissement public».

Les actions de ce ministère dans le domaine de l’éducation, pour le compte de l’année scolaire en cours a indiqué la Minas, visent principalement à faciliter, l’accès à l’instruction et l’éducation à tous les enfants. Pour cette année, le ministère des affaires sociales fait savoir qu’il a octroyé au ministère de l’enseignement secondaire « des placements scolaires à 4221 enfants handicapés et ou parents handicapés indigents » a-t-elle réitéré.

Dans le même élan d’idée, elle ne s’est pas gardée d’évoquer les mesures prises en ce qui concerne la crise sécuritaire dans les régions du Nord, du Sud- Ouest et du Nord-Ouest Cameroun. La MINAS relève donc avoir « pris la charge psychologique de 14 233 enfants déplacés internes, pour plus de 385 millions de FCFA ».

Comme quoi, des mesures d’accompagnement sont prises par le ministère des affaires sociales, pour l’encadrement des jeunes au pays. Toutefois, l’impact de cet encadrement reste peu perceptible aujourd’hui au moment où les camerounais de cette tranche d’âge se livrent à tous sorte de scandale sexuels et de violences dans les quartiers et établissements scolaires.

Emilie AMA