Désormais titulaire d’un MBA et d’un doctorat honoris causa, S, Eto’o s’exclame « « Je suis un soldat africain »

C’est un jeune diplômé, titulaire d’un MBA et d’un doctorat honoris causa, que Jeune Afrique a suivi entre Paris et Lyon. En quête de légitimité, l’ancien footballeur entend jouer un rôle dans l’avenir du sport continental. Et peut-être même en politique.

Aéroport du Bourget, le 19 mars. J’étais à l’heure, mais lui en avance et attendait dans un salon au luxe douillet. « Croissant ? Jus d’orange ? » s’enquit-il avec sourire. D’emblée, Samuel Eto’o me tutoie. La glace a fondu depuis notre première rencontre au siège de Jeune Afrique. C’était en novembre 2019.

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À l’époque, méfiant, l’ancienne star du football avait affecté la distance. Il avait peu parlé, mais nous avait malgré tout livré quelques confidences, avec son débit lent et son accent difficile à localiser, lui qui est né et a grandi au Cameroun puis en France, qui a joué en Espagne, en Italie, en Angleterre, en Russie, en Turquie et au Qatar, et profite maintenant d’une confortable retraite entre ses résidences de Paris, Abidjan (la Côte d’Ivoire est le pays de son épouse, Georgette), Douala et Milan, sa ville de cœur, où vit une partie de sa famille. De Samuel Eto’o, son compatriote, l’historien Achile Mbembe dirait volontiers qu’il est l’archétype de l’Afropolitain.

PDG et stars du PSG

À travers une large baie vitrée surplombant le tarmac, nous regardons un avion privé d’une dizaine de places se mettre en position de départ. Casquette noire, t-shirt, pantalon d’hiver en flanelle gris et sneakers, le jeune retraité de 40 ans a l’air d’en avoir dix de moins. On discerne encore chez lui et dans cette décontraction qu’il affiche les traits du gamin qui a grandi dans le quartier mal famé de New Bell, à Douala.

Aujourd’hui, il se meut sans complexe dans le plus grand aéroport d’affaires d’Europe, habituellement fréquenté par toutes sortes de dirigeants, de possédants et de prescripteurs. Ici, le voyageur arrive et repart quand il le veut, les tarifs varient entre 2 000 et 10 000 euros l’heure de vol, et les grands patrons

 

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