Le 3 novembre 2024 marque les quatre années de l’enlèvement arbitraire de Bibou Nissack. C’était le 22 septembre 2020 à Yaoundé. Un enlèvement diligenté par le Commissaire Divisionnaire Mendouga et ses hommes. Après une détention injuste et inhumaine dans diverses cellules, le porte-parole de l’opposant Maurice Kamto, leader du MRC, sera présenté à un juge du tribunal militaire, qui le condamnera à 7 ans d’emprisonnement ferme.
3 novembre 2020 – 3 novembre 2024 : 4 ans déjà.
Monsieur BIBOU NISSACK fut enlevé arbitrairement dans le salon de son domicile à Yaoundé, le 22 septembre 2020, par le Commissaire Divisionnaire de Police MENDOUGA et ses hommes. Un peu plus tôt le même jour, le Commissaire Divisionnaire MENDOUGA vint verbalement signifier à monsieur BIBOU NISSACK son assignation à résidence, après avoir déployé un impressionnant dispositif d’encerclement de son domicile. Ce dispositif, véritable armada, était constitué y compris de tireurs d’élites en armes et cagoules en tenues d’interventions noires, de nombreux hommes de troupes anti-émeutes lourdement équipés (casques lourds, matraques, boucliers), d’inombrables hommes et de femmes en tenues de police ordinaires, et d’un char à roue de la police dont le toit ouvert était surmonté d’une mitrailleuse garnie en plus d’un policier prêt à ouvrir le feu.
Cet enlèvement illégal de monsieur BIBOU NISSACK interviendra, alors qu’une semaine avant, son domicile faisait ďéjà l’objet d’une surveillance permanente et ostentatoire d’éffectifs réduits de policiers déployés de jours et de nuits, mettant factuellement monsieur BIBOU NISSACK dans une situation de résidence surveillée.
Suite à son kidnapping, monsieur BIBOU NISSACK séjournera ainsi durant 03 jours dans une cellule infecte et surpeuplée de la Division Régionale de la Police Judiciaire du Centre (DRPJ-C), avant d’être transféré au Service Central de Recherches Judiciaire (SCRJ) du Secrétariat d’État à la Défense (SED) en charge de la Gendarmerie Nationale. Dans ce dernier lieu, il sera détenu à l’isolement total et complet en cellule jusqu’au 3 novembre 2020. Date à laquelle il sera conduit, sous forte escorte de gendarmerie pour la toute première fois après plus d’un mois de détention extrajudiciaire, à un juge, le dénommé Albert BIAS. Ce dernier agissant soi-disant en qualité de juge instructeur, mettra aussitôt sous mandat de dépôt monsieur BIBOU NISSACK envers et contre toute logique légale. Ce prétendu “juge” par la suite ne posera jamais le moindre acte pertinent d’instruction concernant monsieur BIBOU NISSACK. C’est ainsi par exemple que durant toute la durée de sa détention provisoire signée le 3 novembre 2024, monsieur BIBOU NISSACK ne sera jamais convoqué par cet atrange juge d’instruction BIAS, ne serait-ce que pour une simple audition. Par contre, le très suspect monsieur BIAS ne manquera pas de prendre une Ordonnance de renvoi truffée d’inepties et de non-sens juridiques et judiciaires, qui servira ultérieurement de prétexte illégal à la condamnation arbitraire par le Tribunal Militaire de Yaoundé de monsieur BIBOU NISSACK. La peine surréaliste de 7 ans d’emprisonnement lui sera donc injustement décernée par le juge militaire MISSE.
Depuis la survenance de tous ces évènements injustes et inacceptables sur la personne de monsieur BIBOU NISSACK, du Professeur FOGUÉ Alain, de l’Ingénieur Polytechnicien ZAMBOUÉ Pascal et de tous ceux aussi victimes de cet arbitraire dans le cadre de la même procédure, beaucoup parmi ceux ayant choisi de les ignorer, ou encore de s’en réjouir, sinon de s’en moquer ont été eux aussi les victimes de la même chose, sinon de bien pire encore.
L’arbitraire et ses manifestations doivent donc toujours être dénoncés inlassablement, au risque que ce qui arrive à autrui, vous arrive aussi à vous demain.
Free Bibou Nissack Movement