Une conférence sur le sujet s’est tenue mercredi à Yaoundé sous la présidence du ministre de la communication, son homologue de l’administration territoriale et le patron de la Commission nationale du bilinguisme et de la promotion du multiculturalisme.
A la veille de la célébration de la 51e Edition de la fête nationale de l’unité, le gouvernement s’inquiète de la montée en puissance des discours de haine, du tribalisme et de la xénophobie. Face à la presse, les Ministres Atanga Nji Paul de l’Administration territoriale, René Emmanuel Sadi de la Communication et le président de la Commission pour la Promotion du Bilinguisme et du Multiculturalisme (CPBM), Peter Mafany Musongue. Prenant la parole en premier, René Emmanuel Sadi a fait savoir que la lutte contre les discours haineux, les violences de tous genres, le particularisme, la stigmatisation, le tribalisme sont une priorité absolue pour le Gouvernement et le chef de l’État, son Excellence Paul Biya. Pour lui, tout est mise en œuvre pour limiter la progression de ces fléaux dans l’espace nationaux.
De ce fait, ils ne doivent aucunement s’enracinent dans notre société en plombant ses efforts pour la sauvegarde, l’unité, l’intégrité, la stabilité de la nation et l’accès à la modernité. Un appel a été ainsi lancé aux politiques, aux médias, aux activateurs des réseaux sociaux qui usent cette pyromanie à des fins personnelles, à prendre leur responsabilité afin de circonscrire ces fléaux. Ainsi sera préserver la cohésion sociale et le vivre ensemble. C’est d’ailleurs dans le même sens que s’est appesanti le président de la CPBM, Peter Mafany Musongue.
À son tour, le MINAT Atanga Nji Paul a indexé les menaces que laissent planer les discours haineux et autres violences sur le vivre-ensemble, l’intégrité et l’unité nationale. Et de rappeler que chaque Camerounais est partout chez lui et doit vivre dans la quiétude grâce aux mécanismes mise en place pour promouvoir la paix, la cohésion nationale et la cohabitation pacifique entre toutes les composantes sociologiques du Cameroun. Et pour cela, l’apologie du tribalisme, de la xénophobie, de la stigmatisation, de la discrimination, de l’opposition systématique et de la division ne doivent s’estomper.
Il a invité les Camerounais qui usent des fléaux cités ici à de comptes personnels à remédier et éviter de dresser les Camerounais les uns les autres. Pour le MINAT, le temps de l’éducation et de la sensibilisation des masses au patriotisme, à une Culture citoyenne et tolérante passé, des sanctions dures tomberont. Beaucoup doivent saisir ce temps de latence pour prendre la bonne route et se ravisé au respect de l’État de droit. Auquel cas, ils seront mis face à leurs responsabilités et connaîtront la rudesse de la loi. Ceux qui en ont fait leur fonds de commerce, n’ont qu’à bien se tenir.
Ocamer/237actu