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Dschang: Le Festival KOMANE du film éducatif a tenu sa septième édition

© Photo: Roch kenfack, Remise du prix KOMANE surprise à Wakeu Fogaing

Dans le cadre de la semaine de jeunesse, le Festival KOMANE consacré aux films éducatifs a tenu sa septième (7e) édition, du 4 au 6 février dernier.

Le 5 février 2021, SE Mounouna Foutsou, ministre de la Jeunesse et de l’éducation civique, a signé et fait publier un communiqué radio/presse. Le corps du texte portait « à l’attention de l’opinion publique, que la suite des manifestations de la fête de la Jeunesse sera, essentiellement, centrée sur les activités en mode virtuel d’une part, et celles en présentiel n’entrainant pas une forte mobilisation, d’autre part… »

Ainsi vu, les manifestations attendues lors de la grande parade du 11 février 2021, précédées des multiples séances d’entrainement au défilé, ont été supprimées « dans le souci d’éviter la propagation du coronavirus, et de préserver la santé des populations, notamment des jeunes… »

C’est dans ce contexte que les activités organisées dans le cadre de la septième (7e) édition, du Festival du film éducatif KOMANE, du 4 au 6 février 2021, ont à elles seules occupé tout l’espace festif consacré, à la célébration de la cinquante-cinquième (55e) édition de la fête de la Jeunesse.

L’affluence observée lors de la parade d’ouverture, sur le site de la Base nautique de Dschang, en a annoncé les couleurs. En soirée de ce même jour, le public a eu droit à une projection des films en compétition, suivie d’échanges libres avec les réalisateurs présents, dans la salle Manu Dibango, de l’Alliance franco-camerounaise de Dschang.

Le jour suivant, le comité d’organisation du KOMANE-2021 a fait une campagne de sensibilisation, suivie d’une projection de films, sur le COVID-19. Entre ces deux articulations, des jeunes élèves de ce lycée de la ville ont entretenu une causerie éducative, avec Dr Armand Nghemkap, médecin urgentiste installé en France, venu au Cameroun pour les causes de la circonstance.

En soirée de ce deuxième jour, Wakeu Fongaing, dramaturge et comédien, a co-animé un atelier d’écriture de scénarii, aux côtés de Bernard Nagmo, scénariste, directeur de production et président du jury. Le dernier jour, le plus important, a été articulé en deux axes. Très ludique, la première articulation s’est déroulée en matinée, autour d’un circuit touristique urbain.

Les préparatifs de la huitième (8e) édition seront lancés en avril prochain, sous réserve de l’évolution du COVID-19.

En soirée de ce dernier jour, dans un hôtel de la place, les récompenses ont été décernées aux films et aux interprètes primés, dans sept catégories. Citons ainsi : "le Spécial KOMANE du jury", remis au film "Radio liberty" ; "le KOMANE du film étranger", au film "Danse avec moi" ; "le KOMANE de la meilleure interprétation féminine", à "Ursula Bony" ;

"le KOMANE de la meilleure interprétation masculine", accordé à l’artiste Ondoua l’africain ; "le KOMANE du meilleur scénario", obtenu par Doriane Nkamgan ; "le KOMANE du meilleur film", au film "Une heure de vie" ; "le KOMANE du meilleur montage", arraché par le film "Acte de terreur".

A ces différentes catégories de prix, il faudrait en rajouter deux : "le KOMANE surprise", qui a été décerné à Wakeu Fongaing ; et "le KOMANE du public", attribué à Eliane Tekou Donchi. Au moment de se séparer, Martial Kouamo, cinéaste et promoteur du festival, a programmé le lancement des préparatifs de la huitième (8e) édition du KOMANE, pour avril prochain, sous réserve de l’évolution à venir de la pandémie, du COVID-19.