Une trentaine de jeunes armés de houes, de machettes et des brouettes ont investi l’esplanade de la sous-préfecture d’Ebolowa 1er au quartier Ngalane tôt ce 20 juillet 2024 pour une séance d’investissement humain. C’était en présence du Sous-préfet Foreman BEGOUIN visiblement satisfait de la mobilisation de d’Alain Mathieu ASSIGUI, communal du MRC.
Leader charismatique et très souvent cité en exemple parmi les jeunes du quartier Ngalane dans l’arrondissement d’Ebolowa 1er, Alain Mathieu ASSIGUI n’est pas un inconnu dans le paysage politique local.
En effet, longtemps il aura milité dans le RDPC en tant que président des jeunes de sa sous-section avant de jeter définitivement son dévolu sur le Mouvement de la Renaissance du Cameroun (MRC), le parti de Maurice KAMTO.
” En politique, nous sommes des adversaires mais pas des ennemis et notre lutte est d’abord celle contre le sous-développement ” : nous lance t-il entre deux coups de machettes.
La proximité avec le chef de terre Foreman BEGOUIN
À la question de savoir ce qu’ils font là aux alentours de la sous–préfecture d’Ebolowa 1er en cette matinée , le communal du MRC des céans nous explique qu’ils mettent la propreté. Qu’il s’agit d’un geste citoyen et qu’avant tout c’était leur quartier.
À quelques mètres déambule l’autorité administrative visiblement fier du geste républicain et de l’engouement manifesté par ces jeunes filles et garçons : ” C’est notre sous-préfet, il nous respecte et nous a toujours accordé une écoute attentive. Il ne fait pas de distinction là où d’autres nous traitent de paria. Toutefois, c’est une occasion pour nous de lui adresser nos doléances et de lui dire tout ce que nous souhaitons pour notre arrondissement “.
Le quotidien de la jeunesse du quartier Ngalane
” Ici à Ngalane, la jeunesse est déboussolée et abandonnée à elle-même. C’est la raison pour laquelle nous nous mobilisons à chaque fois que c’est nécessaire ” : Nous explique t-il convaincu que c’est pas la volonté qui manque mais juste qu’ils ne serviront plus de bétail électoral si leurs préoccupations ne sont pas prises en compte ou alors s’ils ne sont pas associés à la prise de décisions.
En outre selon lui, la misère ambiante à atteint des proportions démesurées et les infrastructures héritées du Comice agropastoral d’Ebolowa de 2011 à part le paysage n’ont changé en rien leur quotidien. Ce qui ne les empêche pas de mener des actions de groupe comme aujourd’hui et de s’inscrire massivement sur les listes électorales en attendant les échéances électorales futures.
