Ne disposant d’aucun livre inscrit au programme, enseignants et élèves utilisent diverses astuces pour pallier ce manquement.
Comme la majorité des élèves sur le territoire camerounais, Anaëlle a rallié la salle de classe le 03 septembre dernier, date de la rentrée scolaire. Rendu à près de trois mois de cours, cette élève inscrite en 4ème année Electronique au Collège d’enseignements technique industriel et commercial (Cetic) de Ngoa-Ekelle à Yaoundé n’arrive pas à donner une réponse lorsqu’on lui demande quels sont les manuels scolaires au programme pour sa classe. «Je ne sais pas, je crois bien que le professeur de français a demandé que nous achetions le livre Emergeons en français», lance-t-elle sans grande certitude.
Cette incertitude est partagée par la majeure partie des élèves de l’enseignement secondaire technique au sujet des manuels scolaires. Romuald en 2ème année mécanique automobile n’est pas plus informé. «Les enseignants nous fournissent certains livres que nous photocopions au fur et à mesure», explique-t-il. Une assertion corroborée par les tenanciers de magasins en face du Cetic. En plus des nombreux autres articles qu’ils vendent, ils proposent des services de photocopies. «Régulièrement, les enfants viennent faire des photocopies. Pour notre plus grand bien», jubile André. L’absence de livres inscrits au programme dans l’enseignement secondaire technique ne semble pas gêner les professeurs qui… Lire la suite dans Mutations en kiosque ce 31 octobre 2018!
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