Réagissant à l’acte tragique qui a tué enseignant et élèves à Ekondo Titi dans la région du Sud-Ouest du Cameroun le 24 novembre dernier, la représentation diplomatique de l’Union Européenne a par ailleurs exigé « fermeté contre les auteurs, et justice pour les victimes ».
Les violences ont été meurtrières mercredi matin au Cameroun, dans la région à majorité anglophone du Sud-Ouest. Trois adolescents et une enseignante ont été tués dans l’attaque de leur école, le GBHS d’Ekondo Titi, Un établissement scolaire public. Cet acte de barbarie qui a consisté pour des hommes armés non encore identifiées, d’ôter la vie à 4 personnes à travers l’usage d’Engins Explosifs Improvisés (EEI), est bien plus qu’une simple tuerie. Des témoins sur place mettent en cause les séparatistes.
Dans un communiqué, la représentation diplomatique de l’Union européenne au Cameroun a évoqué sa tristesse après cette violente attaque perpétrée et ayant causé la mort de quatre personnes dont 3 élèves.
« C’est avec beaucoup de tristesse que nous avons appris l’attaque ayant fait, ce 24/11, quatre (4) morts dont trois (3) élèves et une vingtaine de blessés au Lycée bilingue d’Ekondo-Titi (Sud-Ouest). L’Union européenne condamne fermement ces violences perpétrées contre des établissements scolaires et des populations civiles », indique la représentation diplomatique dans un message diffusé sur les réseaux sociaux.
L’Union européenne réclame « justice pour les victimes pour le retour d’une paix durable dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun », peut-on y lire.
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It is with great sadness that we learned of the attack that left 4 people dead; three students, one teacher and about twenty injured on Nov.24, at the Bilingual High School Ekondo-Titi??.
The #EU?? strongly condemns this violence perpetrated against schools and civilians.
— L’Union européenne au Cameroun (@UEauCameroun) November 25, 2021
Les régions anglophones du Cameroun, le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, sont en proie à une violente crise sécessionniste depuis la fin de l’année 2016. Selon l’ONU, le conflit armé a déjà causé la mort de plus de 3000 personnes. Par ailleurs, plusieurs centaines de milliers de personnes ont été contraintes de se déplacer.