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Elections 2020 : Menacé par une interdiction de séjour en Europe, Cabral Libii répond à la BAS

Cabral Libii

Cabral Libii dit ne pas être inquiet par les menaces de ces personnes (membres de BAS) qui n’ont « aucune emprise sur ce qui se passe au Cameroun ».

La Brigade Anti-Sardinards (BAS) dit vouloir « traiter » avec fermeté Cabral Libii, si jamais il prend part, et dans les conditions actuelles au double scrutin de février 2020.

Cabral Libii, président du parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN), est dans le collimateur de la BAS. Cette organisation née spontanément au sein des diasporas camerounaises au lendemain de la présidentielle de 2018, et très hostile au régime de Paul Biya et ses affidés, a clairement signifié que Cabral Libii devrait tomber sous le coup des sanctions, si jamais il prend part au double scrutin de février prochain. Il sera de facto frappé d’interdiction de séjour dans le vieux continent.

Ce qui n’inquiète évidemment pas pour autant le jeune politicien:« Je suis au Cameroun, je suis au four et au moulin, et je défends mes camarades qui ont subi des injustices. Nous nous battons pour participer aux élections…Maintenant, ce que disent les uns et les autres, ça ne nous concerne pas. Ceux là ne vont même pas aux élections et ne savent même pas ce que nous traversons, ils n’ont qu’à dire ce qu’ils veulent et faire ce qu’ils veulent », a laissé entendre Cabral Libii, interrogé par 237actu.

Le candidat classé troisième au dernier scrutin présidentiel n’est pas le seul à être visé. Joshua Osih pourrait également subir les foudres de la BAS.

Le MRC de Maurice Kamto a déjà donné sa position, en indiquant qu’il n’ira pas aux élections avec les morts qui se comptent encore dans les régions anglophones et avec un code électoral non consensuel.

Cabral Libii et Joshua Osih par contre, entretienne encore leurs partisans dans les nuages. Le parti de Ni John Fru Ndi subordonne sa participation, à ce double scrutin, à la fin de la crise dans les régions anglophones. Ce qui, aux yeux de plusieurs observateurs n’est que de l’utopie. L’on se demande bien comment pourrait-on mettre fin à cette guerre en 2 mois, alors même que les résolutions du grand dialogue national n’ont jamais été appliquées.

Cabral Libii, lui aussi continue d’entretenir le doute sur la participation de son parti. Dans une déclaration à la presse, le le jeune opposant, a demandé à ELECAM d’accorder, à titre exceptionnel, un délai de 15 jours aux candidats n’ayant pas pu finir avec la constitution des dossiers. Une requête qui a malheureusement été rejetée.

Place désormais à Elecam pour publier les listes définitives des candidatures retenues pour les deux scrutins.