Malgré tout l’acharnement médiatique dont il fait l’objet ces derniers temps, le ministre Gaston Eloundou Essomba, en démantelant les générateurs de la centrale thermique d’Ahala Yaoundé, le 30 novembre dernier, pour les transférer dans les régions du septentrion, a fermé le caquet à tous ses haineux contempteurs. Démontrant ainsi au grand jour qu’un travail de qualité se fait au ministère de l’Eau et de l’Energie (Minee) pour améliorer les conditions de vie des Camerounais.
Cette fois, nous le pensons véritablement. Les crapauds à la lippe pendante et baveuse vont définitivement se taire. car le ministre de l’eau et de l’énergie (Minee), Gaston eloundou essomba, ne peut pas décider de procéder au démantèlement des générateurs qui alimentaient la ville de Yaoundé, s’il n’était pas certain que la cité capitale serait dans les tout prochains jours alimentée en permanence, de jour comme de comme de nuit, en énergie électrique par le barrage hydroélectrique de Memve’ele. Ceci, sans interruption. Sans coupures intempestives. Il ne l’a pas fait en cachette. Il a procédé à ce démantèlement, le 30 novembre dernier, au vu et au su de tout le monde. Dessillant ainsi les yeux des sceptiques pour mieux confondre les persistants et osés. Contrairement aux ululements lugubres des fumeux hiboux, un travail de fond a été fait au Minee. Pour la parade utile, le ministre Gaston Eloundou Essomba était accompagné des responsables d’eneo, la société distributrice de l’électricité dans notre pays et de ceux du projet « Contigency Power Supply to the North ». Au moment où il procédait au transfert des générateurs à partir de la centrale thermique du quartier Ahala de Yaoundé pour les régions du grand Nord, 23 groupes électrogènes parmi les équipements qui fournissaient de l’électricité dans la citée capitale soient transférés pour les régions du septentrion. Selon les recommandations du membre du gouvernement, 9 seront installés à Ngaoundéré et 14 à djamboutou à Garoua.
Les experts de la société Eneo ont indiqué à cet effet qu’il faudra en moyenne 3 jours, voire une semaine pour acheminer ces matériels dont chaque générateur pèse 1,3 tonne vers leurs destinations respectives. Le chef de la centrale d’Ahala, Jean Ismaël Tonye, n’a pas manqué de préciser à ce propos que « les équipes et les partenaires externes sont fortement mobilisés pour que tout se passe dans les plus bref délais ». Etant donné que sur les 20 Mw recommandés, la centrale thermique de Djamboutou à Garoua bénéficiera à elle-seule de 12 Mw, tandis que 8 Mw iront à Ngaoundéré. Les travaux entrepris dans ces plates-formes énergétiques visent non seulement la satisfaction des populations de cette partie du pays en énergie électrique, dans un contexte aussi marqué par les fêtes de fin d’année, mais également ces travaux constituent un réaménagement à fond de ces infrastructures afin qu’elles retrouvent leur état neuf d’ici le 15 janvier 2021. Le Minee a rassuré à ce titre que « nous faisons ce qui est humainement possible pour qu’au plus tard la première semaine du mois de janvier 2021, le septentrion reçoive les premiers mégawatts. Nous irons sur le terrain pour apprécier les travaux de génie civil prévus dans les villes concernées ».
Compétences
Par ailleurs, l’on apprend que la centrale de Garoua qui dispose déjà des premières cuves, est presque prête pour faire fonctionner les groupes en attendant de connecter d’ici peu la centrale de Ngaoundéré, actuellement sous le régime des différents travaux de génie civile exigés au préalable. Pourtant, au regard de la faible pluviométrie que subissent les régions du septentrion, de nombreux cours d’eau, sur le coup de cette austérité, se retrouvent complètement asséchés et incapables de fournir la quantité d’eau susceptible de faire fonctionner normalement les barrages hydroélectriques de cette partie du pays. A l’instar de la Bénoué, dont les 4 570 millions m3 d’eau faisaient tourner à plein régime, l’année dernière, le barrage hydroélectrique de Lagdo, qui atteignait les 72 Mw de sa capacité de production normale, contre 25 Mw seulement à ce jour. ce qui est largement insuffisant pour le réseau interconnecté Nord (Rin), où les besoins en énergie électrique sont estimés à plus de 100 Mw. sur ce point, la résolution entreprise par le ministre Gaston Eloundou Essomba, en partenariat avec des concessionnaires du service public, ne laisse pas le moindre doute sur les compétences et l’engagement du membre du gouvernement à accomplir la mission qui lui est confiée par le chef de l’Etat, dans le cadre de la fourniture de l’électricité aux citoyens camerounais. de quoi saluer l’initiative du Minee, Gaston Eloundou Essomba, qui demeure jusqu’ici imperturbable, malgré l’agitation inutile des esprits retors autour de ce valeureux commis d’Etat.
Source : LA NOUVELLE N° 571 du lundi 7 décembre 2020