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Etats-Unis: Joe Biden jure de guérir les américains du Trumpisme

Le président américain Joe Biden, le 21 janvier 2021 à la Maison Blanche. © Alex Brandon/AP/SIPA
A 78 ans, il a prêté serment comme l’ont fait avant lui George Washington, Franklin D. Roosevelt ou encore John F. Kennedy. Joe Biden est devenu le 46e président des Etats-Unis lors d’une cérémonie d’investiture à laquelle n’assistait pas son prédécesseur Donald Trump, parti pour la Floride quelques heures plus tôt. Mais pour le nouveau président américain, sa victoire est d’abord celle de la démocratie. Légitiment Raison pour commencer à imprimer les marques de son ère, destinées à faire oublier rapidement le passage du Trumpisme. 

«Je jure solennellement que j’accomplirai loyalement les fonctions de président des Etats-Unis et que je ferai de mon mieux pour préserver, protéger et défendre la Constitution des Etats-Unis», a déclaré Joe Biden, main droite levée, main gauche sur la bible, sur les marches du Capitole. Lors de son discours inaugural, le nouveau président américain a abordé de nombreux sujets, et a salué une journée «d’espoir» pour le pays. «La démocratie l’a emporté», a-t-il ajouté, en réponse aux allégations de fraudes lancées par Donald Trump depuis l’annonce des résultats de l’élection présidentielle du 3 novembre 2020.

«C’est la journée de la démocratie. L’Amérique a été torturée pendant un temps et a surmonté les épreuves. Nous voyons la victoire de la démocratie, la volonté du peuple a été entendue, nous avons suivi la volonté du peuple. La démocratie est précieuse et fragile, et la démocratie a prévalu», a-t-il souligné.

Le jour même de son investiture, Joe Biden, avait déjà signé pas moins de 17 décrets pour, en grande partie, balayer d’un revers de main l’héritage de son prédécesseur, Donald Trump. De l’organisation et de la mobilisation du gouvernement pour fournir une réponse unifiée et efficace à la lutte contre la pandémie de Covid-19 et pour assurer le leadership des États-Unis en matière de santé et de sécurité mondiales en passant par l’acceptation de l’accord de Paris sur le climat, duquel M. Trump avait fait retirer le pays nord-américain le 1er juin 2017, le moins que l’on puisse dire est que celui qui avait également été vice-président de Barack Obama du 20 janvier 2009 au 20 janvier 2017 a tôt fait de marquer son territoire.

Elu, le 46e président des Etats-Unis avait annoncé un ambitieux plan destiné à guérir son pays, avec notamment une priorité sur la gestion de la pandémie, la réconciliation des américains et l’environnement.