Le torchon brûle entre Francis Ngannou et Dana White, patron de l’UFC.
Dana White a fait une curieuse sortie sur le choix de Francis Ngannou de ne pas prolonger son contrat avec son organisation, préférant s’engager avec le PFL.
Les propos du boss de l’UFC n’ont pas plu au Predator, qui a tenu à réagi dans une série de tweets.
“Tu ne m’as pas libéré”
Sur Twitter, Francis Ngannou s’est fendu d’une série des tweets cinglante sur les récentes déclarations de Dana White à son sujet. “C’est quoi ton problème avec moi ?”, commence-t-il, “j’ai fini mon contrat, j’étais free agent et j’ai choisi de partir. Tu ne m’as pas libéré. Je déteste prendre des risques ? C’est pour cela que j’ai défendu mon titre pour respecter mon contrat en étant blessé aux ligaments croisés ?”.
Francis Ngannou poursuit sur son rythme de combat à l’UFC : “La raison pour laquelle je me suis battu trois fois en trois ans, c’est parce que tu voulais contrôler mon contrat et en signer un nouveau. Et me mettre au frigo. ‘Je dois à ces gars trois combats par an.’ N’est-ce pas ce que tu dis ? Et qu’est-ce qui s’est passé ? J’ai toujours demandé et je n’ai jamais dit non à aucun combat pendant les trois ans”.
Enfin, The Predator sur son nouveau contrat avec le PFL : “Je suis enfin payé et respecté, et j’ai un contrat juste et équitable pour toutes les parties. Pourquoi es-tu si contre que je sois libre et heureux ?”
Dana White ne digère pas le départ de Francis Ngannou
Le patron de l’UFC clame depuis plusieurs semaines son incompréhension face au choix du Camerounais. Samedi, Dana White s’était fendu de ces déclarations :
“Ça n’a aucun sens pour moi. Vous allez payer un gars pour qu’il ne se batte pas pendant un an […] Francis ne veut prendre aucun risque. Il ne voulait évidemment pas tenter sa chance contre Jon Jones et après ce qui s’est passé avec Ciryl Gane, je ne lui en tiens pas rigueur. […] Le PFL va payer ce type pour qu’il s’entraîne pour un combat de boxe qui n’arrivera peut-être même pas et dans lequel ils ne seront peut-être même pas impliqués. Comment cela peut-il avoir un sens ?”
