C’est le quotidien Le Messager qui a donné cette information qui fait froid au dos.
En effet, le journal de feu Puis Njawe, dans sa grande UNE, livraison du 02 décembre 2020, révèle que, 600 millions de FCFA ont été dépensés en carburant en 3 mois par le Ministère de la santé publique. Un chiffre qui effraie.
S’appuyant sur des documents de la paierie spécialisée du ministère de la Santé Publique et précisément du service de la comptabilité, le journal Le Messager explique que du 28 septembre au 4 novembre 2020, soit en l’espace de trois mois, «plus de 600 millions de FCFA ont été débloqués pour l’achat du carburant dans les stations Total et Tradex».
«Ce qui est plus intrigant c’est qu’il reste difficile de comprendre comment un montant aussi impressionnant peut être affecté uniquement à la rubrique carburant en si peu de temps. On aurait compris s’il s’agissait par exemple du ministère délégué à la présidence de la République chargé de la Défense où les priorités sont plus nombreuses et le champ d’intervention plus vaste avec notamment le déploiement des forces de défense et de sécurité dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest ou encore dans l’Extrême-Nord du pays où sévit la secte islamiste Boko Haram». A écrit le journal.
Le Ministre Manaouda, en réaction, parle d’un acharnement contre sa personne et évoque par ailleurs les contre-vérités du quotidien privé.
Par la suite, le membre du gouvernement apporte les réponses claires, indiquant surtout que la somme de 600 Millions de Fcfa ne représente aucunement les dépenses en carburant pour 3 mois comme allégué par le journal : « Pour cette Une de Le Messager, je précise qu’il s’agit bien des frais de carburant de l’ensemble de tout le Ministère pour l’année 2020 des 150 ordonnateurs délégués et non du Ministre. Le travestissement de l’information aide à créer le buzz et servir certains intérêts. Dommage! » va twitter le Ministre Manaouda Malachie dans la soirée du 02 décembre 2020.
Voila qui vient mettre encore au goût du jour l’épineuse problématique sur la réduction du train de vie de l’Etat.
